Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

jeudi 31 décembre 2015

Une bonne année


À vous, qui avez la gentillesse de venir me lire,
à vous qui laissez des commentaires, 
qui me font plaisir, m'enrichissent, et me donnent envie de continuer,
à toutes les personnes, anonymes qui passent, sans faire de bruit,
je souhaite une bonne année, de belles lectures, et beaucoup de tendresse.

jeudi 26 novembre 2015

Que dire…que faire…


Les maladies génétiques, héréditaires et dégénératives, les épidémies, les cancers, les leucémies, le sida, les famines, les tremblements de terre, les tsunamis, les inondations et glissements de terrains, les ouragans…
Ça ne leur a pas suffit, ils ont inventé les guerres, les armes.
Puis ils ont donné les armes à des enfants…
Pour se sentir des hommes, pour affirmer leur virilité peut-être, ils ont tiré sur d'autres enfants, dans des lycées, dans des collèges, des écoles primaires et maternelles parfois aussi…Ils ont tiré comme on joue à la fête foraine sur des jeunes qui ne partageaient leurs idéaux. Ils ont mis des ceintures autour de leur taille, pour montrer leur courage…pour atteindre leur idéal…
Ils ont tué des artistes, des dessinateurs, des personnes venues se détendre aux terrasses des café, des gens heureux d'assister à un concert…Ils ont tué à Bamako, ils ont tué à Tunis…
Ils ont semé la terreur. Ils sèment la terreur.
Je les vois, je les connais, toutes ces femmes, ces mères, soeurs, épouses ou fiancées. Elles se réveillent le matin, "j'ai fait un affreux cauchemar, je vais me réveiller, ce n'est pas possible autrement", et leur pied touchant le sol froid, elles réalisent toute l'horreur de ce qu'elles vivent, de ce que sera désormais leur vie.
Elles ont perdu un enfant, un espoir, elle sont amputées d'une partie d'elles même. Mère, soeur, fiancée ou épouse d'une victime, ou parfois d'un bourreau…il leur faudra se reconstruire, continuer pour les autres, mais jamais elles ne retrouveront la sérénité.
Elles ne regarderont plus jamais les étoiles filantes de la même façon et les arcs-en-ciel ne les feront plus rêver.

J'écris au féminin, parce que je suis femme et que ma douleur me rapproche des autres femmes; mais je sais des pères, des frères, époux ou fiancés qui souffrent. Je sais aussi des femmes, bourreau.



Je me demande pourquoi, me reviennent depuis quelques jours ces deux vers de Ronsart,
je vous les offre, comme un espoir!

"Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie."


mercredi 4 novembre 2015

Nous trois ou rien



Un film réalisé par KHEIRON.

Synopsis

D’un petit village du sud de l’Iran aux cités parisiennes, Kheiron nous raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, éternels optimistes, dans une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’amour familial, le don de soi et surtout l’idéal d’un vivre-ensemble.

Quel beau film! Nous sommes sortis émus, retournés par cette histoire, nous sommes passées du rire aux larmes. Le réalisateur ne nous épargne rien de l'histoire de son père. Bien sûr, nous étions assez adultes pour nous souvenir de l'époque du Shah -Alexandre Astier- . Hibat -Keiron- avocat tout jeune diplômé devient opposant au régime. Il fera sept ans et demi de prison. Même dans l'enfer des geôles, Kheiron réussit à nous faire rire. Quand il rencontre Fereshteh -Leïla Bekhti- on découvre une femme qui suivra son mari, jusqu'au bout…jusqu'à "un ailleurs". J'ai aimé cette femme, une femme forte, sans complexe, mais une femme "amour". Je ne vois pas comment la qualifier autrement. Pas de compromis, mais l'amour toujours! Ont-ils échangé la peste contre le choléra…Le shah s'exile, Khomeini arrive. Ils rêvaient de démocratie, ils immigreront.
Leur vie en France est tournée vers les autres…
C'est une belle histoire, c'est une histoire vraie. Kheiron, en racontant l'histoire de sa famille nous dévoile un monde simple, où la lutte et le respect des autres est essentiel.
"Ce n'est pas une histoire inspirée de la vie de mes parents, c'est la vie de mes parents" C'est avec ces mots que le réalisateur a décrit le film.
Des acteurs tous très justes. 
Un bel hommage!

samedi 24 octobre 2015

Les fleurs du mal

Charles BAUDELAIRE

Couverture: Vision céleste à l'usage de Paul Chenavard
Dessin de Baudelaire.

J'ai découvert Baudelaire encore collégienne, à l'aube de ma vie d'adulte. L'adolescente que j'étais alors, et de façon inexplicable, c'est passionnée pour ce poète "maudit".
Etais-ce lié aux bouleversements que je vivais alors? Aujourd'hui, je suis convaincue qu'il m'a aidée à dépasser certains évènements douloureux.
Tant je déclamais ses vers, tant j'expliquais qui était l'auteur (ou ce que j'en croyais!) que pour mes dix-sept ans, ma jeune soeur m'a fait cadeau de ce recueil.
Je n'ai pas toujours été fidèle, parfois je partais avec Verlaine ou Villon, Ronsard m'a aussi séduite…Je possède de belles éditions de Hugo, de Lamartine, j'aime lire et relire Prévert ou Brel…
Ce vieux recueil, aux pages jaunies, ne m'a jamais quitté. Jeune maman, je le lisais, berçant doucement mes enfants avec "Correspondances","L'homme et la mer"ou "Le chat"… Plus tard, mes enfants ados, je me délectais de nouveau des sombres années de ma propre adolescence, en retrouvant "La servante au grand coeur", j'aimais sans cesse relire "Au lecteur"…"—Hypocrite lecteur,—mon semblable, —mon frère!" et toute les "Morts". "Une charogne" me fait toujours frissonner, mais plus que tout ce que j'aime chez Baudelaire, ce sont "Les parfums, les couleur et les sons (qui) se répondent"
Je n'achèterai, ni jamais ne changerai ce livre contre un plus beau, plus neuf…Il continuera de me suivre, comme par le passé. Parfois négligé sur l'étagère, il reste là, fidèle gardien de ma mémoire.
Un jour, il sera à ma fille. Elle découvrira entre ses pages un antique trèfle à quatre feuilles qui s'effrite, un vieux timbre australien, quelques annotations qui n'ont d'intérêt que pour moi. Elle se souviendra alors que je lui lisais "La beauté" ou d'autres textes. Elle sourira, et elle pensera à moi, puis elle oubliera ce recueil sur une étagère, pour mieux le retrouver.

Superbement interprétées par Reggiani, en prélude à "Sarah",
les trois dernières strophes de "Je n'ai pas pour maitresse une lionne illustre".

"Si vous la rencontrez, bizarrement parée, 
Se faufilant, au coin d'une rue égarée, 
Et la tête et l'oeil bas comme un pigeon blessé, 
Traînant dans les ruisseaux un talon déchaussé,

Messieurs, ne crachez pas de jurons ni d'ordure 
Au visage fardé de cette pauvre impure 
Que déesse Famine a par un soir d'hiver, 
Contrainte à relever ses jupons en plein air.

Cette bohème-là, c'est mon tout, ma richesse, 
Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse, 
Celle qui m'a bercé sur son giron vainqueur, 
Et qui dans ses deux mains a réchauffé mon coeur.

jeudi 15 octobre 2015

Superman… Et si c'était vrai?

J'ai beaucoup aimé "Big fish" de Tim Burton. Un père qui ne peut résister à transformer sa vie en conte, et ce fils qui voudrait que son père ressemble aux autres pères. Que son père soit un homme ordinaire!
Pourquoi ne pourrions pas nous aussi être parfois pour les nôtres extraordinaires?

L'idée m'est venue alors que nous regardions "Superman". Je regarde toujours le début du premier, quand Marlon Brando dépose son fils dans une capsule et quand le bébé transformé en garçonnet est recueilli puis élevé par Glenn Ford.
"— Avant qu'on se marie, Pépé c'était Superman!
 — N'importe quoi Grand-mère!
 — Quand Superman se marie, il perd ses supers pouvoirs, et c'est parce que nous sommes mariés que Pépé a perdu ses pouvoirs!"

L'aîné, bien évidement a haussé les épaules, "Encore une blague de Grand-mère!" mais Lisa, encore petite a ouvert grand ses yeux…
"—C'est pas vrai grand-mère, Pépé c'est pas Superman?"
  —Non, comme Pépé et moi sommes mariés, il n'est plus Superman; mais avant…"
Elle réfléchit vite, repose sa question, me supplie de dire la vraie vérité… et finit par se tourner vers la seule personne capable de lui dire "La vérité"
 "—Maman, c'est pas vrai hein, que avant Pépé c'était Superman?
   —Je ne sais pas ma puce, quand je suis née, Pépé et Grand-Mère étaient déjà mariés!"
Dire que ma petite fille m'a crue serait faux, juste elle doutait et m'a harcelée très longtemps…"Dis la vraie vérité grand-mère…dis moi la vérité, c'est pas vrai…" et jamais ma réponse ne la satisfaisait vraiment.
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais "Superman" le film est revenu, et les petits avaient grandi…et c'est Lisa qui à son tour a pris l'histoire en main en expliquant aux plus jeunes que Pépé, avant c'était superman.
Justine a trouvé ça "super" c'est le cas de le dire et Antony a semblé être ravi…Un pépé superman, c'est pas beau ça. J'ai eu beaucoup de questions, notamment sur Loïs, si je m'appelais comme ça… Mais non, la Loïs, c'était la "Pas belle d'avant…". (Faut quand même pas exagérer non plus!!!)
Nous étions dans un grand magasin au rayon BD, quand j'ai entendu Antony crier: "Regardez…Pépé est là, pépé est là" Surprise et étonnée je cherchais mon mari autour de moi, quand en bougeant un peu j'ai vu que mon petit fils montrait du doigt une figurine de Superman!

Et si c'était vrai? Si un jour vous aussi, mes princesses, vous le rencontrez votre superman! Si la blague de grand-mère avait un fond de vérité. Je vous souhaite de rencontrer votre superman, et qu'après, quand il ne sera plus tout à fait superman, il vous respecte et vous aime comme Pépé!

samedi 26 septembre 2015

Merci Docteur!

Quand on s'installe dans un lieu nouveau, quand on a deux jeunes enfants, une des premières choses à faire, c'est de prendre contact avec un médecin.
C'est exactement ce que j'ai fait lorsqu'en 1983 nous nous sommes installés.
Le village était petit, pas de pharmacie, une ou deux infirmières, et un seul médecin.
Je vous ai donc rencontré docteur K., et durant les trente-deux années qui se sont succédées, vous avez toujours été présent pour nos petits, et surtout nos grands maux.
Lorsque désolée de vous avoir dérangé pour rien, vous m'avez gentiment répondu :"Si je n'avais pas voulu être dérangé, j'aurai choisi un autre métier!"—"Vous savez, Madame, lorsqu'un de mes enfants est malade, je n'ai besoin de personne pour me rassurer, ce qui n'est pas le cas de la plus part de mes patients, et rassurer les gens fait aussi parti de mon métier!"
J'ai toujours eu confiance en votre diagnostic, et je n'ai jamais eu à le regretter. Après sa chute, alors que ma fille n'arrivait pas à marcher, nous ne comprenions pas ce qui "bloquait" chez elle, vous êtes venu un soir à la maison et comme si c'était hier, je me souviens encore de ce que s'est passé.
"Laurence, assied-toi, prend mes mains et regarde-moi dans les yeux. Maintenant lève-toi…et avance!" Et ma petite puce, ma si petite puce s'est levée. Au fond d'elle, encore aujourd'hui, elle est persuadée que vous l'avez guérie.
Je ne vous ai vu que deux fois perdre votre sang froid. Les analyses de mon mari vous ont inquiété au point de me contacter et de le faire revenir d'urgence…Une maladie a été diagnostiquée, et depuis est gérée sans soucis…Et lorsque avec mon mari, nous sommes venus avec notre fils…en 2008, il avait 33ans, j'ai vu dans votre regard du désespoir.
Mais comme toujours vous nous avez bien dirigé, nous avons pu encore une fois compter sur vous…
Lorsque nous nous croiserons, je crois que je continuerai à vous appeler "Docteur".


Merci, merci Docteur…
d'avoir partagé nos petits, mais surtout nos grands maux!
Je vous souhaite une merveilleuse, une bonne et longue retraite!

samedi 5 septembre 2015

Le Puy du Fou

Nous avons commencé, le 15 août avec la fameuse Cinéscénie. Spectacle immuable depuis presque quarante ans, grande fresque historique imaginée par Philippe de Villiers, et réalisée par les Puyfolais.
Nous reconnaissons des voix connues parmi les narrateurs. C'est un spectacle grandiose. C'est une soirée magique, nous n'avions pas assez d'yeux pour tout voir, pas assez d'oreilles pour tout entendre. Nous devenons chouans, nous devenons vendéens, nous devenons puyfolais.


Le Puy du fou est un lieu qui semble hors du temps, les artisans travaillant à l'ancienne, les jardins sont conçus selon les époques, et celui du moyen-âge moins sophistiqué que ceux des époques qui suivent.
Des spectacles, nous avons aimé tout ce que nous avons vu. Une préférence sans doute pour "Le bal des oiseaux fantômes" que nous sommes retournés voir.
Je ne raconterai de notre séjour que quelques anecdotes.

Les amoureux de Verdun:
Je sortais, pas encore tout à fait remise de mon émotion, de ce "spectacle", hommage à nos poilus d'hier, quand l'aîné de mes petits enfants a demandé si j'acceptais d'y retourner avec lui. Sa mère consultée est d'accord.
C'est vraiment un spectacle vivant, nous croisons un soldat, nous marchons, les bombardements secouent la tranchée. Mon petit-fils prend ma main. Les masques à gaz, les cuisines (avec des rats au menu) les "dortoirs", les infirmiers, les blessés, les radios… Rien ne manque. Il y a bien longtemps que Théo ne me donne plus la main, à 11ans, on ne donne plus la main à personne, on met les mains dans les poches, on fait semblant de tenir des choses, mais on ne donne pas la main, surtout à sa grand-mère. Mais cette main dans la mienne, qui devait le rassurer, lui rappeler que "c'était pour de faux", a augmenté mon émotion. Le jour de Noël, la trêve, les croix… Théo lâche ma main, le mois d'août revient. Je ne sais pas ce qu'il gardera de ce parcours,  pour moi, il fut le lien entre mon passé, ce grand-père qui vécu les tranchées de Verdun, et mon futur, ce grand garçon de presque 12 ans.

Nous avions réservé une table à "La halle renaissance". Dîner spectacle de fin de séjour, le roi de France, François premier et Henri VIII d'Angleterre devaient, par combats et joutes diverses s'affronter. Les combattants choisis dans les peuples que nous étions. Nous étions du côté des français, nos couronnes étaient bleues! De l'autre côté, les rouges, les anglais!
Quand le présentateur a fait une annonce, j'ai eu un mouvement de recul,
"Ce n'est pas possible, ils n'ont pas osé, il ne m'ont pas fait çà" j'ai regardé ma fille et mon mari d'un oeil assassin, où donc était mon gendre unique et préféré, disparu le lâche…
Parce que nous étions le 18 août, je fêtais mes soixante ans…
J' allais leur montrer de quoi j'étais capable, je me suis levée, et telle une reine d'un jour j'ai descendu l'escalier et je me suis retrouvé sur la scène avec un petit bonhomme que devait lui fêter ses…cinq ou six ans…Une foule, environ cinq cents personnes, en délire qui nous acclame et chante "joyeux anniversaire".
J'ai eu l'infime honneur d'embrasser sa majesté notre roi, ainsi que le roi d'Angleterre. Je dois dire que j'ai été séduite par Henri VIII, de sinistre réputation certes…. mais un si beau sourire!!!
"J' ai donné une raison à ma belle-mère de se venger…". Non Alexandre, une ovation, la foule chantant rien que pour moi, la bise au roi de France et surtout (HAAAAaaaa!!!) au roi d'Angleterre, pour mes soixante ans, non, je ne me vengerai pas.
Le repas fini, à la sortie, j'ai encore eu droit à plein de bises d'inconnus, et mon mari un peu à l'écart semblait bien s'amuser.


mercredi 2 septembre 2015

La ferme aux crocodiles


C'est à la fin des années quatre-vingt-dix  que j'ai découvert la ferme aux crocodiles. Nous avions amené une de nos nièces, elle avait à l'époque une dizaine d'années. Je me souviens d'une chaleur intense sur un parking en terre, d'une file d'attente interminable. 
Je me souviens aussi de cette émotion intense que j'ai éprouvée en pénétrant dans la serre. L'abondance des crocodiles, le décors, une végétation luxuriante, j'ai eu l'impression de faire un bon dans le temps, je me suis retrouvée au temps des dinosaures. Mon coeur s'est serré et mon esprit s'est ouvert à cet autre monde. J'étais prise d'une sorte de vertige, entre peur et extase…Je découvrais un monde dont j'ignorais tout.
J'y suis retournée depuis, deux fois, mais je n'ai plus jamais ressenti le même émoi.
Le site a au cours des années bien évolué; il reste un grand moment de découverte.

Cette année, j'ai été prudente, j'ai acheté les entrées sur la web. 



 La végétation est toujours aussi luxuriante et riche, des plantes exotiques



Des vivariums, ici celui des tortues, si petites, si minuscules!



La nouveauté de l'année…
Les pitons. 
Un jeune homme nous a expliqué les différentes mues, et nous avons pu toucher une de ces peaux. J'ai été très surprise, contrairement à l'apparence, c'est plutôt doux au toucher, un peu comme de la soie.


Une très belle aire de jeux pour enfants… agréable aussi pour les adultes, bien intégrée dans le thème.


Nous avons mangé sur place, mais la journée était encore une fois très chaude, nous n'avons pas eu le courage d'attendre les repas des animaux… 
Mais nous avons photographié un de leur menu.


Les enfants étaient ravis de leur visite!

mardi 1 septembre 2015

Le musée du bonbon

J'étais sûre, ou presque, de faire l'unanimité en programmant une visite au musée du bonbon.
Nous sommes donc partis, plutôt joyeux, à la rencontre des bonbons d'hier…En espérant en ramener d'aujourd'hui, "Haribo" est éternel.


Nous avons découvert comment étaient faits les bonbons d'autrefois.


De très belles publicités anciennes.


 Des collections d'emballage d'une autre époque, et de très belles boites.








C'est une visite enrichissante pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Dans certaines salles des jeux pour appréhender les goûts, les odeurs. Les différents procédés de fabrication et leur évolution. On trouve aussi des créations de vêtements, robes de soirée ou de cocktail…


Je ne leur ai pas demandé leur avis…
Ils avaient tous leur paquet de bonbons. Ils étaient contents.
Quand on sait que leur Grand-mère n'achète jamais de bonbons…
et pour cause: "Elle ne les aime pas".

dimanche 30 août 2015

Parc ornithologique de Pont de Gau

Il faisait très chaud lorsque nous avons décidé d'aller voir les oiseaux.


Il y a, c'est vrai beaucoup de flamants roses, mais pas seulement. 
Alors quand Numéro un et Numéro trois se sont associés pour faire une "chasse au trésor", j' étais un peu perplexe.
  " — Pourquoi froisses-tu le plan?
     — Pour lui donner un air plus vieux, plus vieille carte au trésor!
     — Mais à courir si vite d'un numéro à l'autre, vous n'allez rien voir
     — T'inquiète Grand-mère, on va rien rater!"


Numéro deux a préféré prendre des photos (j'attend toujours que Lisa me fasse parvenir ses photos!), et numéro quatre ne pas trop s'éloigner des adultes.


Parfois, on tombe, on pleure, parce qu'on est pas tout à fait assez grand. Heureusement que les bisous de maman soignent tout!


Vous êtes fatigués, mais je crois que vous l'avez trouvé, votre trésor, celui de savoir vivre chaque instant en vous faisant plaisir .


Peut-être n'avez-vous pas vu quelques hérons,


 ni suffisamment observé les libellules, les lézards?


Qu'importe, la journée fut, certes chaude, mais tout de même agréable!
Et puis, il y a des chances que nous revenions un jour…ou l'autre!


mercredi 26 août 2015

Canoë-kayak


Nous avions décidé de faire découvrir le "canoë-kayak" sur le Gardon aux deux plus grands de nos petits-enfants, et d'avoir ainsi une autre vue du fameux pont.
Je crois que la chose la plus importante était de leur faire comprendre qu'en aucune façon nous faisions la course…Qu'il était inutile de choisir Pépé plus que Grand-mère! 
Lisa s'est embarquée avec Pépé, et je me retrouvais avec Théo. 


Nous nous sommes arrêtés pour manger sur l'herbe — non, sur les cailloux — avons mis les bouteilles d'eau dans le Gardon pour les rafraichir. 
"— Je me demande quand même ce qu'ils font sans nous?
  — Mais laisse-les vivre et profite de ta journée!
  — Oui, mais quand même…
  — Appelle donc ta maman, tu lui diras que tout va bien!"


Ne croyez pas que notre virée fut de tout repos. Alors que Pépé et Lisa voguaient au fil de l'eau, tranquilles et fiers d'eux et de leur parcours sans faute, Théo et moi avons vécu une belle aventure. Nous avons découvert des grottes préhistoriques, tapé la tête dans des feuilles de figuiers. Nous avons remonté le Gardon en nous retrouvant à contre-sens, provoqué des embouteillages, fait plein de connaissances…"Excusez-nous, je ne gère pas très bien"—"Pardon, pardon, on sait plus trop où on va"— "Attention Grand-mère on va s' échouer!" Non mon Théo on va pas, on s'est retrouvé sur le seul banc de cailloux qu'on devait éviter. Et autour de nous, des gens agréables, souriants, non, ils ne se moquaient pas…d'ailleurs faisaient-ils mieux?
Quelle merveille, quelle beauté. L'arrivée sous le pont du Gard! Une émotion intense! Le travail de l'homme et la nature en osmose! L'union magique!


 Nous avons rejoint notre lieu de rendez-vous.
"—Ho vous êtes déjà arrivés! on vous croyait derrière, alors on ne se pressait pas!"
(Ce n'est pas beau cette mauvaise foi devant des enfants!!!)

Pour l'anecdote ajoutons tout de même que mon cher et tendre époux a sauté trop tôt du canoë, et qu'à cet endroit là il y avait un gros trou!!! Tout mouillé mon champion!!!