Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

samedi 26 septembre 2015

Merci Docteur!

Quand on s'installe dans un lieu nouveau, quand on a deux jeunes enfants, une des premières choses à faire, c'est de prendre contact avec un médecin.
C'est exactement ce que j'ai fait lorsqu'en 1983 nous nous sommes installés.
Le village était petit, pas de pharmacie, une ou deux infirmières, et un seul médecin.
Je vous ai donc rencontré docteur K., et durant les trente-deux années qui se sont succédées, vous avez toujours été présent pour nos petits, et surtout nos grands maux.
Lorsque désolée de vous avoir dérangé pour rien, vous m'avez gentiment répondu :"Si je n'avais pas voulu être dérangé, j'aurai choisi un autre métier!"—"Vous savez, Madame, lorsqu'un de mes enfants est malade, je n'ai besoin de personne pour me rassurer, ce qui n'est pas le cas de la plus part de mes patients, et rassurer les gens fait aussi parti de mon métier!"
J'ai toujours eu confiance en votre diagnostic, et je n'ai jamais eu à le regretter. Après sa chute, alors que ma fille n'arrivait pas à marcher, nous ne comprenions pas ce qui "bloquait" chez elle, vous êtes venu un soir à la maison et comme si c'était hier, je me souviens encore de ce que s'est passé.
"Laurence, assied-toi, prend mes mains et regarde-moi dans les yeux. Maintenant lève-toi…et avance!" Et ma petite puce, ma si petite puce s'est levée. Au fond d'elle, encore aujourd'hui, elle est persuadée que vous l'avez guérie.
Je ne vous ai vu que deux fois perdre votre sang froid. Les analyses de mon mari vous ont inquiété au point de me contacter et de le faire revenir d'urgence…Une maladie a été diagnostiquée, et depuis est gérée sans soucis…Et lorsque avec mon mari, nous sommes venus avec notre fils…en 2008, il avait 33ans, j'ai vu dans votre regard du désespoir.
Mais comme toujours vous nous avez bien dirigé, nous avons pu encore une fois compter sur vous…
Lorsque nous nous croiserons, je crois que je continuerai à vous appeler "Docteur".


Merci, merci Docteur…
d'avoir partagé nos petits, mais surtout nos grands maux!
Je vous souhaite une merveilleuse, une bonne et longue retraite!

samedi 5 septembre 2015

Le Puy du Fou

Nous avons commencé, le 15 août avec la fameuse Cinéscénie. Spectacle immuable depuis presque quarante ans, grande fresque historique imaginée par Philippe de Villiers, et réalisée par les Puyfolais.
Nous reconnaissons des voix connues parmi les narrateurs. C'est un spectacle grandiose. C'est une soirée magique, nous n'avions pas assez d'yeux pour tout voir, pas assez d'oreilles pour tout entendre. Nous devenons chouans, nous devenons vendéens, nous devenons puyfolais.


Le Puy du fou est un lieu qui semble hors du temps, les artisans travaillant à l'ancienne, les jardins sont conçus selon les époques, et celui du moyen-âge moins sophistiqué que ceux des époques qui suivent.
Des spectacles, nous avons aimé tout ce que nous avons vu. Une préférence sans doute pour "Le bal des oiseaux fantômes" que nous sommes retournés voir.
Je ne raconterai de notre séjour que quelques anecdotes.

Les amoureux de Verdun:
Je sortais, pas encore tout à fait remise de mon émotion, de ce "spectacle", hommage à nos poilus d'hier, quand l'aîné de mes petits enfants a demandé si j'acceptais d'y retourner avec lui. Sa mère consultée est d'accord.
C'est vraiment un spectacle vivant, nous croisons un soldat, nous marchons, les bombardements secouent la tranchée. Mon petit-fils prend ma main. Les masques à gaz, les cuisines (avec des rats au menu) les "dortoirs", les infirmiers, les blessés, les radios… Rien ne manque. Il y a bien longtemps que Théo ne me donne plus la main, à 11ans, on ne donne plus la main à personne, on met les mains dans les poches, on fait semblant de tenir des choses, mais on ne donne pas la main, surtout à sa grand-mère. Mais cette main dans la mienne, qui devait le rassurer, lui rappeler que "c'était pour de faux", a augmenté mon émotion. Le jour de Noël, la trêve, les croix… Théo lâche ma main, le mois d'août revient. Je ne sais pas ce qu'il gardera de ce parcours,  pour moi, il fut le lien entre mon passé, ce grand-père qui vécu les tranchées de Verdun, et mon futur, ce grand garçon de presque 12 ans.

Nous avions réservé une table à "La halle renaissance". Dîner spectacle de fin de séjour, le roi de France, François premier et Henri VIII d'Angleterre devaient, par combats et joutes diverses s'affronter. Les combattants choisis dans les peuples que nous étions. Nous étions du côté des français, nos couronnes étaient bleues! De l'autre côté, les rouges, les anglais!
Quand le présentateur a fait une annonce, j'ai eu un mouvement de recul,
"Ce n'est pas possible, ils n'ont pas osé, il ne m'ont pas fait çà" j'ai regardé ma fille et mon mari d'un oeil assassin, où donc était mon gendre unique et préféré, disparu le lâche…
Parce que nous étions le 18 août, je fêtais mes soixante ans…
J' allais leur montrer de quoi j'étais capable, je me suis levée, et telle une reine d'un jour j'ai descendu l'escalier et je me suis retrouvé sur la scène avec un petit bonhomme que devait lui fêter ses…cinq ou six ans…Une foule, environ cinq cents personnes, en délire qui nous acclame et chante "joyeux anniversaire".
J'ai eu l'infime honneur d'embrasser sa majesté notre roi, ainsi que le roi d'Angleterre. Je dois dire que j'ai été séduite par Henri VIII, de sinistre réputation certes…. mais un si beau sourire!!!
"J' ai donné une raison à ma belle-mère de se venger…". Non Alexandre, une ovation, la foule chantant rien que pour moi, la bise au roi de France et surtout (HAAAAaaaa!!!) au roi d'Angleterre, pour mes soixante ans, non, je ne me vengerai pas.
Le repas fini, à la sortie, j'ai encore eu droit à plein de bises d'inconnus, et mon mari un peu à l'écart semblait bien s'amuser.


mercredi 2 septembre 2015

La ferme aux crocodiles


C'est à la fin des années quatre-vingt-dix  que j'ai découvert la ferme aux crocodiles. Nous avions amené une de nos nièces, elle avait à l'époque une dizaine d'années. Je me souviens d'une chaleur intense sur un parking en terre, d'une file d'attente interminable. 
Je me souviens aussi de cette émotion intense que j'ai éprouvée en pénétrant dans la serre. L'abondance des crocodiles, le décors, une végétation luxuriante, j'ai eu l'impression de faire un bon dans le temps, je me suis retrouvée au temps des dinosaures. Mon coeur s'est serré et mon esprit s'est ouvert à cet autre monde. J'étais prise d'une sorte de vertige, entre peur et extase…Je découvrais un monde dont j'ignorais tout.
J'y suis retournée depuis, deux fois, mais je n'ai plus jamais ressenti le même émoi.
Le site a au cours des années bien évolué; il reste un grand moment de découverte.

Cette année, j'ai été prudente, j'ai acheté les entrées sur la web. 



 La végétation est toujours aussi luxuriante et riche, des plantes exotiques



Des vivariums, ici celui des tortues, si petites, si minuscules!



La nouveauté de l'année…
Les pitons. 
Un jeune homme nous a expliqué les différentes mues, et nous avons pu toucher une de ces peaux. J'ai été très surprise, contrairement à l'apparence, c'est plutôt doux au toucher, un peu comme de la soie.


Une très belle aire de jeux pour enfants… agréable aussi pour les adultes, bien intégrée dans le thème.


Nous avons mangé sur place, mais la journée était encore une fois très chaude, nous n'avons pas eu le courage d'attendre les repas des animaux… 
Mais nous avons photographié un de leur menu.


Les enfants étaient ravis de leur visite!

mardi 1 septembre 2015

Le musée du bonbon

J'étais sûre, ou presque, de faire l'unanimité en programmant une visite au musée du bonbon.
Nous sommes donc partis, plutôt joyeux, à la rencontre des bonbons d'hier…En espérant en ramener d'aujourd'hui, "Haribo" est éternel.


Nous avons découvert comment étaient faits les bonbons d'autrefois.


De très belles publicités anciennes.


 Des collections d'emballage d'une autre époque, et de très belles boites.








C'est une visite enrichissante pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Dans certaines salles des jeux pour appréhender les goûts, les odeurs. Les différents procédés de fabrication et leur évolution. On trouve aussi des créations de vêtements, robes de soirée ou de cocktail…


Je ne leur ai pas demandé leur avis…
Ils avaient tous leur paquet de bonbons. Ils étaient contents.
Quand on sait que leur Grand-mère n'achète jamais de bonbons…
et pour cause: "Elle ne les aime pas".