Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

samedi 31 décembre 2016

Une bonne année




À vous, qui avez la gentillesse de venir me lire,
à vous qui laissez des commentaires, 
qui me font plaisir, m'enrichissent, et me donnent envie de continuer,
à toutes les personnes, anonymes qui passent, sans faire de bruit,
je souhaite une bonne année, de belles lectures, et beaucoup de tendresse.

samedi 24 décembre 2016

Joyeux Noël





Je vous souhaite un agréable Noël,
entourés de ceux que vous aimez et qui vous aiment!

J'ai une pensée pour tous ceux qui sont seuls,
pour tous ceux qui, 
parce que la vie n'est pas toujours facile,
n'oublieront pas leurs absents…
un enfant, un conjoint,
un père ou une maman
trop tôt partis,
ou trop loin pour nous rejoindre…

Un rire, un sourire, un mot gentil 
pour que pour tous ce Noël soit doux!

jeudi 27 octobre 2016

Le théâtre-musée Dali

Mercredi 19 octobre 2016

Salvador Domingo Felipe Jacinto Dali i Domenech,  (Figueras 1904-1989).
Artiste peintre surréaliste, sculpteur et scénariste . 

Surnommé "Avida Dollars"(anagramme de son nom) par André Breton, Dali fera de ce surnom ironique sa devise!
 
En 1982 il est anobli par le roi d'Espagne Juan Carlos et devient 
le premier marquis de Pubol.


"Où donc, sinon dans ma propre ville, ce qui est le plus extravagant et le plus solide de mon œuvre doit-il être conservé, où sinon ? Le Théâtre municipal, ce qui en restait, m'a semblé très approprié et pour trois raisons : la première, parce que je suis un peintre éminemment théâtral ; la seconde, parce que le théâtre se trouve juste devant l'église où j'ai été baptisé ; et la troisième, parce que c'est précisément dans la salle du vestibule du théâtre que j'ai fait ma première exposition de peinture. "

C'est en 1974 que Dali commence la réalisation de ce musée atypique.


J'ai été particulièrement séduite par cette salle ouverte, surprenante. On ne sait pas quoi regarder, je me suis assise et je suis restée un long moment, cherchant des explications, ou pas d'ailleurs!


Nous ne sommes pas dans un musée, mais au coeur même de l'oeuvre "daliesque".
Rien n'est laissé au hasard, tout est lié au génie créateur et fantasque de Dali.



Des illusions d'optiques, où l'appareil photos voit ce que l'oeil ne capte pas 





 
Me voici juchée sûr un balcon, observant à travers un "Oeil" deux tableaux "mosaïques". Ils se transforment sous mon regard!




 Dali joue avec les perspectives, 
et avec des jeux de glaces nous fait découvrir l'improbable, 
l'impossible parfois!
 

Au delà de la mise en scène des lieux, Dali expose d'autres artistes, 
Antony Pitxot, Evaristo Vallès, mais aussi El Greco, Urgell, Bouguerau…et tant d'autres.

J'ai regretté de ne pas déambuler, seule, ne me laissant guider que par les lieux, pouvant sauter de la salle une à la vingt-deux, sans respecter le sens des flèches. Nous avions choisi une période plutôt calme, mais les groupes, jeunes élèves des lycées voisins, ou retraités de voyages organisés m'ont parfois déstabilisée… (je suis une petite nature!!!)
Le choix parmi les photos est très difficile, j'aurais aimé en mettre davantage. 


Une fois notre voyage dans le monde "fantasmagorique" de ce délicieux déjanté, nous sommes allés voir l'exposition de quelques bijoux crées et réalisés par le maître.



Pour chaque bijou, il y a l'esquisse, ou le plan.

 



Ce bijou là est tout ce que mon mari aime chez Dali… 
Le rêve, les éléphants aux pattes fines et l'illusion.

mercredi 26 octobre 2016

Figueras

Mardi 18 octobre 2016

Figueras est une ville du nord de la Catalogne en Espagne, capitale de la province de Gérone. 
C'est aussi la ville où Salvatore Dali est né le 11 mai 1904. Il y mourra le 23 janvier 1989


 Une vue de la rue et la façade de sa maison natale


C'est une petite ville où les ruelles ressembleraient à bien d'autres si Dali n'avait pas laissé une trace de son passage.



En déambulant dans la ville, nous sommes émerveillés par le nombre d'oeuvres disséminées ici ou là…







Mon photographe pris en flagrant délit de réflexion: 
"Mais sous quel angle je dois prendre cette composition!?!"




Je reste quand même très dubitative sûr certains "décors".
Original, peut-être, mais pas à mon gout!


Nous irons visiter le musée Dali demain!


lundi 26 septembre 2016

Une soirée vers le passé!

Finies les vacances!
Finis l'agitation, le désordre, les rires et les chamailleries!

C'est le moment de retrouver nos amis, nos rencontres et nos repas calmes!

Cette année, Aubord propose un concert donné par l'orchestre officiel des arènes de Nîmes et d'Arles.
Nous irons, après avoir diné à la maison avec Bernard et Irène!

Pendant le repas nous évoquons notre été, nos petits-enfants, leurs exploits, leur affection…
Nous parlons aussi cuisine, jardinage, voyage…
En somme, un repas classique entre amis heureux de se retrouver et d'échanger sur tout, sur rien…
Moment si agréable que nous ne voyons pas vraiment passer l'heure!

Nous nous dirigeons vers le "Hangar" où nous pensions que le concert avait lieu…J'ai pourtant l'impression que la musique vient plutôt de la place de ma mairie…
Les portes sont fermées et s'il y a une fête, c'est une fête privée…un départ à la retraite.
Après une courte discussion, nous reprenons notre marche vers la mairie.

Nous empruntons la rue de l'église, la musique commence à nous envelopper,
"C'est plus fort que moi, quand j'entend ces orchestres je ne peux m'empêcher d'avoir le coeur gros et de penser que Yann aurait pu être parmi eux" Mon amie acquiesce, "J'imagine, bien sûr" me dit-elle.

Nous faisons le tour, passons devant le temple, et arrivons place de la mairie.
Les spectateurs sont installés, nous décidons de nous asseoir sûr les marches du "Prytanée", en face le la mairie. Nous ne faisons pas face à l'orchestre, mais nous sommes sûr le côté de la scène.

Vingt-cinq musiciens, quelques solos, de la variété, du jazz…
La musique nous enveloppe, nous porte vers nos rêves…

Quand brusquement je m'exclame: "Mais c'est Vincent G., regarde!".
Mon mari est sceptique, ne se souvient pas trop, confond.
Il est debout, il joue…je me lève et m'approche pour le voir de face!

Le concert est fini, nous sommes émerveillés, ravis, heureux.
Mais je ne partirai pas sans aller saluer Vincent, parce que je n'ai aucun doute.

Nous nous sommes présentés, il nous a reconnu, je lui ai dit ma joie de voir qu'il avait continué dans la musique, et si j'imagine que parfois il galère, entre les cours qu'il donne et les concerts, il doit être heureux. J'ai senti qu'il m'a reconnue et qu'il a été heureux de nous revoir.
Nous n'avons rien dit de notre fils, juste qu'il vivait à Bergerac.

En rentrant chez nous, je n'ai pas pu m'empêcher de dire à Irène 
"Tu sais, Yann était meilleur que lui!", "Je sais, je me souviens" a-t-elle répondu.


Yann et Vincent se sont rencontré au conservatoire de musique de Nîmes. Ils ont eu les mêmes professeurs, ont intégré les même groupes de musique, plus tard, pour travailler ils se sont partagés les écoles de musique…ont organisé de concerts parfois, galéré dans les penas. Ils ont été rivaux…
Mon fils était passionné par la musique, une passion envahissante, le saxophone était sa seconde nature, et lorsque je m'inquiétais "Tu as de la chance d'avoir un fils qui sait ce qu'il veut et tu viens te plaindre…" "Mais maman, je n'ai pas besoin de drogue, j'ai la musique". Quand on me téléphonait pour me dire qu'il n'était pas en cours, il me suffisait d'aller le chercher au conservatoire. Il avait même fait faire (en cachette) un double des clés. Alors forcément, il était bon, excellent… Sans doute sa maladie le rongeait déjà, sans doute la musique a masqué son état.

Je ne dirai pas à Yann que j'ai rencontré Vincent, je ne prendrai pas le risque de le bouleverser. Si j'ai vraiment été heureuse de le croiser, contente de ce qu'il est devenu, je ne peux m'empêcher de penser que mon fils n'a pas eu de chance, que la vie est pour lui cruelle, qu'il aurait mérité autre chose!

samedi 10 septembre 2016

La tour Carbonnière.


La tour Carbonnière était autrefois le seul passage pour accéder à Aigues-Mortes. Elle était tenue par une garnison composée d’un châtelain et de plusieurs gardes. Elle servait de péage .(Une ancienne coutume toujours en vigueur, les péages aujourd'hui prolifèrent, vous en avez sûrement franchis!)


Elle se dresse au milieu des marais, entre le Vistre et le canal du Rhône à Sète.

Sa terrasse offre une vue panoramique sur la Petite Camargue.









Elle est toujours en mouvement, cette petite Camargue, 
faune et flore changent au rythme des saisons.
En cette fin d'été elle offre toute une gamme de couleurs…













C'est tout de même très sec!



Empreintes figées dans la boue!

Et les insectes…Toujours une belle surprise!!!



Sûr le chemin du retour, 


Hé oui, parfois moi aussi je prends des photos!