Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

jeudi 29 mai 2014

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Un film de Félix HERNGREN



Synopsis 
Le jour de son 100ème anniversaire, un homme s'échappe de sa maison de retraite pour une cavale rocambolesque, certain qu'il n'est pas trop tard pour tout recommencer à zéro. Débute alors une aventure inattendue et hilarante aux côtés d'un escroc, d'un vendeur de hot-dogs, d'une rousse et d'un éléphant...

C' est en voyant la bande annonce que mon mari a souhaité voir ce film.
Je n' ai pas encore lu le roman de Jona Jonasson, mais je le lirai prochainement.
Tout est prêt pour son centième anniversaire, mais Allan Karlson - Robert Gustafsson- entend une explosion... Il passe par la fenêtre et quitte la maison de retraite où il vit. Les explosions et les gens qui crient après lui, c' est sa vie...On a l' impression que la vie passe sur lui sans que jamais il ne décide de rien, ou presque...Et lorsqu'il part avec une valise pleine d' argent, encore une fois, c' est un hasard. Il rencontre Jonsson -Iwar Wiklander- , puis Benny -David Wiberg- (qui ne va jamais au bout de rien) et Gunilla -Mia Skäringer-
Ensembles, sans trop savoir pourquoi ils partent...
Ses souvenirs sont déjantés, le film lui même est déjanté . Ce vieil homme nous entraîne dans une histoire rocambolesque, c' est drôle, parfois hélas un peu lent...Mais après tout il a cent ans!
C' est en 1976 que la Suède a cessé de douteuses pratiques d' eugénisme, et si le sujet est ici abordé, c'est encore une fois avec humour.
J' attends avec impatience de pouvoir lire le livre .

lundi 19 mai 2014

Grace de Monaco

Un film de Olivier DAHAN.


Synopsis 
Lorsqu’elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c’est aussi le moment où la France menace d’annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco.

Nous ne serions jamais allés voir ce film si nous n' avions pas eu des places demi-tarif. 
L' histoire par elle même ne nous intéressait pas. Nicole Kidman, interprète de Grace Kelly est superbe, mais les deux femmes sont très belles. Sur leur beauté, rien à dire.
Nous avons trouvé le film fade, il n' y a pas grand chose à dire de cette princesse de papier glacé.
Grace Kelly a fait rêver des générations de jeunes filles et sa mort violente l' a fixée à tout jamais dans ce rôle d 'icône. 
Je suis sûre qu' on aurait pu, de cette histoire tout de même hors du commun, à condition de ne pas la cantonner dans son rôle de princesse digne, mais en nous la montrant telle qu' elle devait-être, dans sa solitude et prison dorée, réaliser un  film plus "vrai". Mais on ne touche pas à un mythe. Et Grace se doit de rester pour l' éternité, son Altesse Sérénissime la princesse Grace de Monaco.

mercredi 14 mai 2014

Chaplin

"Un jour, un destin" l' émission de France 2, présentée par  Laurent Delahousse retraçait l'incroyable destinée d' un des plus grand réalisateur du début du cinéma:Charlie Chaplin.



C' est en 1914 que Chaplin crée "Charlot", 
C' est en Suisse, depuis la dernière demeure de Chaplin que Delahouse présente son émission.
Ce documentaire retrace la vie du cinéaste né 16 avril 1889, à Walworth, (Angleterre) et mort le 25 décembre 1977 (Suisse).
Le film a été tourné dans tous les lieux où il a vécu. Le réalisateur Frédéric Martin mélange de nombreuses images d'archives personnelles et des scènes de fiction pour retracer les grands moments de sa vie. Le récit s'appuie également sur le témoignage de ses proches, enfants, petits-enfants, collaborateurs et biographes.

Si j' ai regardé cette émission, c' est que je suis depuis toujours admirative de Chaplin.
C' est tout à fait par hasard que j' ai appris que mon grand-père l' imitait à la perfection et quand je lui posais la question, curieuse, il me dit simplement :"C' était avant...", mais il n' a rien ajouté et je n' en ai jamais su davantage, malgré toute la curiosité de mon adolescence.
Quelques dizaines d' années plus tard, je disais à mon petit fils...
-" bah des films pour toi, je ne sais pas trop...peut-être "Les temps modernes"...? 
- Tu as les temps modernes Grand-Mère?!!! C'est mon film préféré..."
Nous avons regardé le film et ri ensembles, lui au premier degré...il y a tant de lectures dans les oeuvres de Chaplin.
J' ai pensé "La boucle est bouclée...tant de générations et le même regard..."

J' ai relu "Ma vie" et me suis souvenu qu' à son époque "Charlot" était l' égal des grands de ce monde.
Et ce petit bonhomme, rêveur et bohème a su rallier plusieurs générations.
Merci Monsieur Chaplin d' avoir existé et d' avoir crée "Charlot".

jeudi 1 mai 2014

Joe

Un film de David Gordon GREEN



Dans une petite ville du Texas, Joe Ransom -Nicolas Cage- essaie d’oublier son passé de délinquant. Quand il ne pleut pas trop fort, il dirige une société d’abattage de bois, fréquente des bouges et bordels sordides, boit et fume beaucoup.
Gary -Tye Shéridan- un gamin de 15 ans arrive en ville. Entouré d' un père alcoolique -Gary Poulter- d' une mère "stone" et d' une petite soeur devenue muette, il cherche un travail pour faire vivre sa famille.
Nous avons l' impression que la caméra est portée sur l' épaule, ce qui augmente le réalisme des scènes. La police semble ne traquer que quelques automobilistes alors qu' un père ignoble est capable du pire, pour une bouteille de vin, sans que personne n' intervienne. Et même Joe, capable de lâcher son pittbull pour tuer un autre chien. 
Nous sommes bien loin des clichés très aseptisés des séries américaines.
On ne sort pas indemne de ce film, on ne revient pas si facilement à de doux premier mai; toute cette pauvreté, toute cette misère, et malgré tout un jeune homme qui veut juste du travail pour vivre et faire vivre sa famille.
J' ai aimé ce film, interdit au moins de 12 ans.
Nicolas Cage y excelle, et Gary Poulter (décédé depuis) est criant de réalisme dans ce rôle ignoble.