« —Je n’ai que ton enregistrement, je n'arrive pas à avoir le mien!
Regarde, il n'y a que le tien…
—Mais enfin, attends un peu, il va finir par arriver!
—mais on va pas être assis à côté!!!
—ah, j’ai compris, tu as peur que je ne puisse pas te tenir la main…Bon, essaie de régler cet immense problème, je vais faire deux courses… »
Finalement mon mari est soulagé, nous serons à côté l’un de l’autre.
Les valises sont pratiquement bouclées… Enfin La valise, parce que pour huit jours, on ne se charge pas trop… Enfin lui surtout, parce que moi, il faut ce qu’il faut…S’il fait chaud, s’ il fait froid, s’il pleut…On ne sait jamais…Ha! j’oubliais, une écharpe, un foulard… ça ne prend pas de place… Le kway, un parapluie, le chapeau de pluie…Bon! Mes affaires de toilette je les rangerai demain… « Ta brosse à dents?…oui si tu veux tu peux la mettre avec mes affaires… » Et malgré moi, sans rien dire je songe que, comme la plus part du temps, je ne vais pas utiliser la moitié de ce que je range consciencieusement en calculant au plus juste.
Ma liseuse est au chargement maximum, je ne compte pas lire pendant huit jours, juste pendant le voyage, « Dolfi et Marilyn » de François Saintonge, et si je finis plus vite que prévu j’ai quelques Connelly en attente.
