Les engagés

Un film d' Émilie Frèche

Synopsis

Sur la route de Briançon, la voiture de David percute un jeune exilé poursuivi par la police. Suivant son instinct, David le cache dans son coffre et le ramène chez sa compagne Gabrielle qui vit avec ses deux enfants. Bouleversé par le destin de cet adolescent, David s’engage à l’aider coûte que coûte.

Il tombe à pic, ce film, et sans doute sans le faire exprès !

Quel que soit notre point de vue sur l’immigration, on ne reste pas indifférents à la misère, et si elle frappe à notre porte, on ne peut qu’aider.

"Les engagés" met en avant David, un homme plutôt sympathique. Il s’implique pour essayer d’aider Joco. Il découvre un monde qu’il ignorait, avec les maraudes, les associations d’aides, mais aussi les heurts avec les identitaires, les chassés-croisés avec la police…

Comme je l’ai trouvé égoïste, David. Lui qui se découvre une âme d’humaniste… Alors que nous aurions dû le trouver sympathique, nous le découvrons égoïste.
Voulant n’en faire qu’à sa tête, il met la vie de ses proches en danger, il met même en péril l’association d’aide des immigrés ainsi que leur refuge.
La moindre des choses, avant d’agir, aurait été surtout d’en parler avec sa compagne.

Distribution:

Benjamin Lavernhe (David), Julia Piaton (Gabrielle), Bruno Todeschini (Vincent), 

Catherine Hiegel (Anne), Luna Bevilacqua (Lili), Hakim Jemili (Adam), Youssouf Gueye (Jocojayé)
Sacha Bejaoui, Eléonore Bernheim, Arthur Benzaquen, Ludivine de Chastenet, Jean-Marc Michelangeli

Couleurs de l'incendie

Un film de Clovis Cornillac

Adaptation du roman "Couleurs de l'incendie" de Pierre Lemaitre. 

Synopsis

Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.

Si j’ai à mon actif plusieurs lectures de Pierre Lemaitre, ICI ,
je n’ai pas lu le roman, "Couleurs de l'incendie" suite de «Au revoir là-haut » qui contrairement à l’engouement général ne m’avait pas particulièrement séduite.

Il s’agit d’une fiction, et pourtant, on a l’impression de vivre un moment d’histoire. Cette époque de l’entre deux guerres et ses petites (ou grandes) perversions, ses aménagements avec la morale et la bienséance, ses corruptions. Aujourd’hui comme hier.
J’ai passé un magnifique moment. De très beaux décors, des acteurs tous excellents.

Distribution:
Léa Drucker (Madeleine Péricourt), Benoît Poelvoorde (Gustave Joubert), Alice Isaaz (Léonce Picard), Clovis Cornillac (M. Dupré), Olivier Gourmet (Charles Péricourt) Jeremy Lopez (André Delcourt), Alban Lenoir (Robert Ferrand) Johan Heldenbergh (Major Dietrich), Fanny Ardant (Solange Gallinato), Paul 15 ans (Nils Othenin-Girard), Paul 10 ans (Octave Bossuet).
Olivier Rabourdin , Vladi, Jana Bittnerova , Arnaud Toussaint Nicolas Beguinot, Philippe Ohrel

Les "capous" de Mémé

D'aussi loin que je me souvienne, dès que nous étions malades, ma grand-mère, ma Mémé, nous servait un bouillon, surement de poule, accompagné d'une pomme cuite au four, en bigourdan un "CAPOU".
C'est si vrai que, jeune mariée, quand ma mère a servi comme dessert, une pomme cuite au four :"— Mais je ne suis pas malade!" fut la réaction de mon père.

Ça a quand même une autre allure, de servir des "capous"

 plutôt que de simples pommes au four! 

Quatre belles pommes!

Pour cette recette, mes préférées sont plutôt les reinettes du Canada, 

mais j'avais de très belles Goldens, peu importe finalement!

Les évider, tout simplement!

Ajouter du sucre,

j'ajoute parfois, selon mon humeur,

de la cannelle, de la vanille ...

Une belle noix de beurre!

Les inciser légèrement.

Mettre au four chauffé à 220 degrés.

Cuire à 180 degrés une trentaine de minutes.

À déguster tièdes ou froides selon le goût.

Je les préfère tièdes!

Une jolie pensée pour ma Mémé

Marie Annette Sermot née Fourcade

Elle vécut toute sa vie à Argelès-Gazost. 

( 25/01/1893 - 10/01/1971)

Mascarade

Un film de Nicolas Bedos 

Synopsis 

Lorsqu’un jeune gigolo tombe sous le charme d’une sublime arnaqueuse, c’est le début d’un plan machiavélique sous le soleil brûlant de la Côte d’Azur. Les deux amoureux sont-ils prêts à tout pour s’offrir une vie de rêve, quitte à sacrifier celle d’une ancienne gloire du cinéma et d’un agent immobilier ?

« La Côte d’Azur est une région très triste. Les très riches s’y ennuient ; les riches font semblant d’être très riches ; et tous les autres crèvent de jalousie »

Parce qu’il ne peut plus danser Adrien devient gigolo. (Très beau moment où Pierre Niney danse sur la plage !) Il se fait entretenir par Martha (toujours si belle Adjani !), une ex star tombée dans l’oubli.
Margot cherche « fortune » en séduisant Simon, un riche promoteur immobilier.

Tout parait simple dans ce résumé, et pourtant rien n’est simple.
Le goût doux amer d’un milieu où le bonheur semble tarifé.

Tout part en vrille, parfois un rire, parfois un sursaut. Le film commence par le procès de Simon (toujours si juste Cluzet!) et est fait de flashbacks, chaque témoin évoquant un moment de vie, de rencontre, de blessure ou d’amour.

En rentrant, nous avons beaucoup discuté de ce que nous avons ressenti, afin de continuer un peu cette séance, (2h14 que nous n'avons pas vu passer!)

Un excellent moment, fait de surprises, de rebondissements. 

Distribution
Pierre Niney ( Adrien), Isabelle Adjani (Martha), François Cluzet (Simon), Marine Vacth (Margot), Emmanuelle Devos (Carole), Laura Morante (Jeanne), Charles Berling (Jean-Charles), James Wilby (Thomas)