Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

vendredi 31 octobre 2014

Halloween

Ce matin, mon mari s’est frotté les mains et contre toute attente a déclaré : 
« — Je vais préparer Halloween! 
   — Ta vas faire quoi??? 
   — T’inquiètes pas je m’occupe de tout !»



Nous avons laissé le portillon entrouvert, et nous avons attendu les petits monstres.


Les premiers qui sont passés ont eu droit à la fameuse blague de « Pépé » …J’étais stupéfaite…Non, il ne va pas oser…
« — Des bonbons, si vous en voulez, il faut répondre à mon énigme. 
   — Heu… oui , d’accord…
   — Un chinois qui monte sur un arbre, ça fait quoi? 
   — Heu heuuuu…  
   — Un chinois de moins sûr terre — Ha oui!
   — Et une autre chinois qui monte sûr l’arbre ?
   — (ravis d’avoir la solution, ensembles il s’écrient) Deux chinois de moins sûr terre!!!
   — Mais non, un chinois de plus sûr l’arbre !
   — et un troisième chinois sûr l’arbre ça fait quoi???     
   —  Conciliabules… heu… un troisième…de moins…non de plus…
   — La branche casse !… Venez-vous servir !» 
 Je ne vous raconte pas la joie de Pierre.




Il en est passé beaucoup d’autres, mais s’ils étaient bien déguisés, ils étaient trop reconnaissables pour que je les ajoute ici.
Un groupe d’ados non déguisés… « Ha je vois, vous ne vous êtes pas foulés, leur dis-je, on va dire que vous êtes déguisés en « Ados», mais la prochaine fois faites un effort. »
Et pour punition, ils ont eu droit à la blague à Pépé. J’ai été surprise, ils ne la connaissaient pas!!!

La si petite Louanne et son petit frère Mathis (accompagnés de leur mamie), qui ont failli ne pas venir « Vous ne voulez pas de bonbons??? Si on peut… en prendre aussi pour papa et maman…Mais quand même on a de la chance, je crois que je vais le manger aussi celui-là »

Je ne pensais pas que nous aurions autant de succès…
«  Ils sont contents je crois? - Ma puce, je crois aussi et surtout que c’est toi qui es content! »

Je dois dire que nous avons passé une très agréable soirée.



lundi 13 octobre 2014

Mercredi 8 octobre 2014 : Le retour.


Notre voyage s’achève, la dernière nuit à Dublin, la voiture rendue nous avons arpenté le hall de l’aéroport.
Nos dernières cartes postales postées, la frontière passée et la zone « duty free » traversée, nous nous installons dans la zone d’embarquement…Je finis « Dolfi et Marilyn » et je décide d’entamer « L’envol des anges », je trouve le titre prédestiné!

Lorsque nous sommes arrivés en Irlande, nous n’avons pas pu programmer notre téléphone pour recevoir ou donner des appels…Nous nous sommes donc retrouvé complètement isolés de notre famille…Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous voilà tous les deux seuls, comme il y a presque quarante ans, quand nous partions sans nous soucier d’autre chose que de nous. Finalement, nous avons pour ce séjour laissé tous nos soucis et toutes nos angoisses.
Nous voilà à Charles de Gaulle, je peux enfin contacter ma fille et savoir que tout va bien…huit jours, c’était pas la fin du monde, mais je suis soulagée.
Nous n’avons plus qu’à patienter et attendre le vol pour Montpellier. Je lis mon Connelly, Pierre lui doit certainement faire une belote sur  le téléphone…
J’entend du bruit et je lève les yeux…Je croise le regard de Juliette Gréco, elle me sourit et s’assoie un peu plus loin…je dis à mon mari « C’est Gréco », « oui » puis je l’entend parler, elle n’était pas seule … si j’avais eu le moindre doute, là je n’en avais plus aucun.
Les plus jeunes ne doivent pas se souvenir, j’étais encore une petite fille alors qu’elle arpentait les couloirs du Louvre en Belphégor, lorsqu’elle interprétait de sa voix si particulière « Si tu t’imagines » ou encore « Jolie môme ».
Toute de noir vêtue, avec toujours la même coupe de cheveu, peu maquillée, j’ai trouvé dans le regard de cette dame de 87 ans toute la malice de la grande star qu’elle fut.
Mon mari me glisse à l’oreille « Déshabillez-moi… » et nous embarquons.

Voilà une bien agréable façon de finir notre voyage.

dimanche 12 octobre 2014

Nos rencontres en Irlande.

L’Irlande, c’est aussi et surtout des irlandais.
Un peuple sympathique à l’histoire fascinante.
Des invasions diverses, des luttes pour conserver leur identité nationale, leur culte et leur langue.

Nous avons compris très vite qu’il nous faudrait parler anglais…
Les irlandais parlent irlandais, bien sûr, l’anglais sans problème, mais beaucoup moins le français.
Aux réceptions des hôtels, en tout cas, pas un mot de français…Parfois certains faisaient l’effort, mais constatant que mon mari comprenait et répondait, ils continuaient en anglais…Alors je devais faire appel à mes vieux souvenirs scolaires, à un anglais de lycée trop souvent négligé.


Mais nous avons rencontré aussi des irlandais heureux de nous parler français…
Ainsi à ce bureau de poste ou le receveur m’a gentiment répondu… « Hooo…pour la Fraaance, je peux vous vendre un carnet de dix timbres…it’s OK… » me dit-il en me montrant le carnet…Je ne suis pas entré dans le débat, « Je n’en veux que cinq », j’ai juste dit dans ma langue natale: « super, c’est ok, merci beaucoup »

Le guichetier du musée de Limerick aussi parlait plutôt un bon français. Accueillant lui aussi, nous donnant des audio-guides programmés en français.

Mais si peu d’entre-eux parlaient notre langue, ce qui d’ailleurs me parait normal, tous avaient le sourire. Tous répondaient en nous parlant lentement, n’hésitant pas à s’exprimer par gestes.

Mon mari c’est adressé à ce jeune homme pour savoir à quelle course cycliste nous assistions.
Tout en disant la position à chaque coureur qui passait, il a gentiment répondu, avec un très fort accent irlandais, en parlant trop vite pour que nous puissions tout comprendre…Mais on a saisi l’essentiel, il s’agissait d’une course de la vallée ouverte à tous les âges et tous les sexes….


Et puis il y a les pubs…dès que vous entrez, tout le monde répond à votre salut…Sympa de se trouver comme chez soi.




 « —Ce soir ici musique!— Super! musique celte???—ya ya!! »
Alors nous sommes restés pour notre première soirée.
(La musique celte c’était le pub d’à côté.)
Nous avons assisté à un concert de ballades irlandaises reprises en choeur par les spectateurs et entrecoupé de sketchs comiques.
Bon honnêtement je n’ai pas tout compris…mais quand même une histoire a attiré mon attention:
«Un allemand, un français et un irlandais achètent des condoms,
l’allemand achète une boite de 6, un pour le lundi, un le mardi, un le mercredi, un le jeudi, un vendredi et un samedi…le français une boite de 8,  un pour le lundi, un le mardi, un le mercredi, un le jeudi, un vendredi et un samedi…et twoo for sunday… mais l’irlandais achète une boite de 12… un pour janvier, un pour février, un pour mars… »
Et la salle de rire aux éclats, se moquant d’elle même.

Nous sommes tombé, à Limerick sur un groupe de touristes venant d’Angleterre, Certains d’entre-eux découvraient comme nous l’ Irlande et nous avons échangé (de façon succincte, mais non moins chaleureuse) nos impressions.
Puis repas faisant, bières aidant, les tables se sont rapprochées, un chanteur s’ est installé et les anglais se sont mis à danser.
Nous avons eu droit à un concert, chansons des années soixante dix à quatre-vingt.
Un homme arrive et salue tout le monde en serrant la main, Pierre lui tend la sienne et discute avec lui, jusque’ à ce que tout le monde éclate de rire et que l’homme s’aperçoive que Pierre ne faisait pas parti du groupe.
Enfin, mon mari s’adresse à une des anglaises en lui disant en anglais, « Nous on attend les chansons françaises » , elle se retourne vers un des membres du groupe et l’envoie parler au chanteur; il revient et nous dit: « Il connait pas de chansons françaises, mais moi si -frère jaques, frères Jacques…dormez-vous, dormez-vous- » et tout le monde de rire.
La soirée continue, fatigués nous décidons de nous retirer…Pierre se tourne vers une de nos charmante anglaise et lui dit:
 « —Maintenant on est content, il a chanté deux chansons françaises, on va se coucher contents
    —deux? Lesquelles…
    — Yellow river (l’Amérique) de Jo Dassin et Houahouahoua (vanina) de Dave
    — c’est vrai… c’est français??? »
Mon tendre époux a répondu « bien sûr », je ne suis pas aussi certaine que lui de l’origine des chansons, mais c’est sur cette note de bonne humeur que nous avons quitté le salle, avec des étoiles pleins les yeux et le coeur en fête.


Nous avons bien évidement, au cours de notre périple rencontré d’autres personnages haut en couleur et représentant avec beaucoup de gentillesse la verte Irlande.
Nous garderons le souvenir d’un très beau pays et d’habitants charmants.

À suivre: notre retour

samedi 11 octobre 2014

L’Irlande, ce vieux rêve. 3

Nous avons traversé plusieurs petites villes, mais nous nous sommes peu attardés.
La difficulté, c’est de savoir exactement où on est…Les panneaux indicateurs d’entrées de villages sont fantaisistes. Parfois une pierre sculptée, un panneau décoré en bois…

Un bureau de poste





 Bantry


 Waterville



 À Waterville, nous avons découvert une statue grandeur nature de « Charlot ». Un musée lui est dédié.


Nous avons posés nos valises pour deux nuits à Limerick.







Nous avons fait le tour à la cathédrale Sainte Mary et de son cimetière





Amateurs de « vieilles pierres » nous avons passé à peu près quatre heures dans le château.
Munis d’un audio guide nous avons fait une agréable visite des lieux reconstitués de façon très ludique. 
La maquette de Limerick au moyen-âge 















Quelques vues de Limerick prises de la plus haute tour du château.



à suivre: Nos rencontres irlandaises.