Une belle course

Un film de Christian Carion

Synopsis :

Madeleine, 92 ans, appelle un taxi pour rejoindre la maison de retraite où elle doit vivre désormais. Elle demande à Charles, un chauffeur un peu désabusé, de passer par les lieux qui ont compté dans sa vie, pour les revoir une dernière fois. Peu à peu, au détour des rues de Paris, surgit un passé hors du commun qui bouleverse Charles. Il y a des voyages en taxi qui peuvent changer une vie…

Un très bon moment de cinéma que cette rencontre entre Madeleine, 92 ans et Charles, chauffeur de taxi plutôt bougon et triste.
Chacun sa vie, ses tristesses et ses joies. Elle doit entrer en maison de retraite, et veut avant s’offrir une visite du Paris de son enfance, de sa jeunesse…de sa vie.
Elle a un charme certain, notre Madeleine, le charme des vieilles dames qui gardent au fond du cœur et des yeux une jeunesse éternelle.
Il finira par sourire, notre chauffeur, par comprendre cette femme dont la vie fut…si peu banale !

Une histoire d'amitié, d'affection, de tendresse aussi entre Line Renaud et son "pays" Dany Boon.

Le scénario est écrit par Cyril Gely, l’auteur de  La forêt aux violons 

Distribution :

Line Renaud, Dany Boon
Alice Isaaz (Mado jeune), Jérémie Laheurte (Ray), Gwendoline Hamon (Denise), Julie Delarme (Karine), Thomas Alden ( Mathieu), Hadriel Roure (Mathieu enfant)

Everything Everywhere All at Once (Tout Partout en Même Temps)

 

Un film de Daniel Scheinert et Daniel Kwan

Synopsis :

Evelyn Wang est à bout : elle ne comprend plus sa famille, son travail et croule sous les impôts… Soudain, elle se retrouve plongée dans le multivers, des mondes parallèles où elle explore toutes les vies qu’elle aurait pu mener. Face à des forces obscures, elle seule peut sauver le monde mais aussi préserver la chose la plus précieuse : sa famille.

Ce film avait tout pour nous plaire. La bande annonce nous montrait une histoire déjantée comme nous les aimons, une héroïne atypique, une commerçante ordinaire débordée qui devient « superwoman »… avec en prime une Jamie Lee Curtis vieillissante surprenante.
Nous avons été déçus, les gags s’enchainent sans véritable ressort, les personnages ne sont pas attachants (pas même ce mari amoureux mais toujours à coté de ses pompes… !)

Les avis sur ce film sont partagés, il parait qu’on aime, ou qu’on n’aime pas, sans nuances.
Donc, mon mari et moi n’avons pas aimé !

Distribution:

Harry Shum Jr, Jamie Lee Curtis, Jenny Slate, Michelle Yeoh

Tomates farcies "Jacquinou"

C'est une recette sans doute classique.

"Jacquinou" c'est ainsi que ses frères et ses parents appelaient ma mère.

Un surnom tout droit venu de l'enfance.

Mon père et toutes les personnes qui l'ont connue plus tard l'appelait Jacky.

Je l'appelais Maman.

Je la revois faire cette recette,

elle y prenait j'en suis sûre autant de plaisir que moi,

sachant qu'elle nous régalerait 

et chaque fois que j'ajoute mon petit ingrédient secret, 

je lui fais un petit clin d'oeil!

Quatre belles tomates!

Les évider, ajouter une pincée de sel à l'intérieur pour absorber l'excédent de jus

Les retourner sur une grille

Prendre ma même quantité de chair à saucisse et de viande hachée 

(boeuf ou taureau) et les mélanger

Faites blondir les oignons 

Ajouter le mélange de farce, 

la pulpe de tomate, 

Assaisonner selon votre goût.

Laisser mijoter environ une trentaine de minutes.

Remplir les tomates,

enfourner une vingtaine de minutes

four 200° - 220°

Si j'ai une préférence marquée pour les tomates, la même farce garnit pommes de terres,

poivrons de toutes les couleurs (je les fais blanchir cinq petites minutes)

courgettes ou aubergines, feuilles de choux aussi… etc.

Le tigre et le président

Un film de Jean-Marc Peyrefitte

Synopsis

1920, les années folles. Georges Clemenceau vient de perdre l’élection présidentielle face à l'inconnu Paul Deschanel, un idéaliste qui veut changer le pays. Mais un soir ce dernier tombe d'un train et se volatilise. Au petit matin, la France cherche son président, une occasion en or pour le Tigre Clemenceau…

L’idée en choisissant ce film c’était d’en apprendre un peu plus sur ce président Deschanel dont je ne connaissais que l’anecdote du train.
Avant d’aller voir le film, bien sûr je regarde sa fiche Wikipédia et je découvre un homme plutôt doué, fils unique, spécialisé en rhétorique à Condorcet, il figure parmi les premiers en latin, français et grec ; à treize reprises, il est lauréat du concours général. Il est bachelier avant 16 ans. Excellent orateur.

Jacques Gamblin incarne avec un charme fou cet idéaliste qu’était Paul Deschanel.
Si je ne connaissais pas Deschanel, j’avais quelques idées sur Clemenceau. Le tigre me déplait fortement, et sa misogynie légendaire provoque chez moi un rejet. Magnifiquement interprété par le talentueux André Dussolier, il n’en demeure pas moins antipathique.

Il y a aussi les dessous de la politique, les adversités souvent malsaines et trop souvent la recherche de pouvoir. Hier comme aujourd'hui! 

Deschanel est un idéaliste, contre la peine de mort, pour le vote des femmes… Il voudrait un monde meilleur, un monde plus social.
Un film à voir pour réhabiliter Paul Deschanel, mais aussi pour le charme des années folles et la poésie d'un Deschanel hors normes. 

Pour la petite comme pour la grande histoire, Louis-Paul, son fils cadet né en 1909, historien ayant notamment écrit l’ouvrage « Histoire de la politique extérieure de la France » est le premier officier à mourir pour la France au début de la Seconde Guerre mondiale, le 16 septembre 1939.