Caravage

Un film de Michele Placido

Synopsis

Italie 1609. Accusé de meurtre, Le Caravage a fui Rome et s’est réfugié à Naples. Soutenu par la puissante famille Colonna, Le Caravage tente d’obtenir la grâce de l’Église pour revenir à Rome. Le Pape décide alors de faire mener par un inquisiteur, l’Ombre, une enquête sur le peintre dont l’art est jugé subversif et contraire à la morale de l’Église.

Caravage, Le Caravage ; je connaissais son œuvre, son talent. Je savais qu’il peignait surtout le peuple, j’aimais ses « clair-obscur ».
Le film me parait être tourné comme le Caravage peint : des successions de tableaux, tous plus beaux les uns que les autres.

Du Caravage, je savais son succès de son vivant, je savais son amour des femmes, et aussi un peu de sa foi. Une fin de vie sans doute plus énigmatique que celle de ce film.

Le titre italien du film est « L'ombra di Caravaggio ». Ce titre me parait plus proche du film, puisque nous suivons « L’ombre » qui enquête sur Le Caravage. Louis Garrel est superbe dans ce rôle d’inquisiteur froid et sans âme. Isabelle Huppert, tout en charme et fragilité. Riccardo Scamarcio magnifique interprète du Caravage. Et bien sûr, Anna Bianchini interprétée par la merveilleuse Lolita Chammah .

Presque deux heures de bonheur partagées avec mon mari. 

Distribution
Louis Garrel : L’ombre
Isabelle Huppert: La Marquise Costanza Colonna
Lolita Chammah: Anna Bianchini
Riccardo Scamarcio : Le Caravage.

Le Caravage, craie sur papier par Ottavio Leoni, vers 1621, 

Florence, bibliothèque Marucelliana.

Le menu

Un film de Mark Mylod

Synopsis

Un couple se rend sur une île isolée pour dîner dans un des restaurants les plus en vogue du moment, en compagnie d’autres invités triés sur le volet. Le savoureux menu concocté par le chef va leur réserver des surprises aussi étonnantes que radicales…

C’est un film très original, un huis clos superbe où les convives, triés sur le volet vont déguster un fabuleux repas, mis en scène par le chef Slowik.
Nous avons ri, parfois sursauté. La tension va crescendo, puis retombe dans un éclat de rire. Pas de temps mort. 
C’est une comédie noire, qui met en scène le snobisme d’une société élitiste.

Un agréable moment de cinéma. 

Distribution :

Ralph Fiennes : Chef Slowik , Hong Chau : Elsa
Nicholas Houl : Tyler, Anya Taylor-Joy : Margot
Janet McTeer: Lillian Bloom, Reed Birney: Richard
Judith Light : Anne, Paul Adelstein : Ted
Aimee Carrero (Felicity), Arturo Castro (XII) (Soren) Rob Yang (Bryce), Mark St. Cyr (Dave), 

John Leguizamo (Star de cinéma), Christina Brucato (Katherine), Adam Aalderks (Jeremy),
Rebecca Koon (Linda), Peter Grosz (Le sommelier), Brandon Herron (Homme en face de la maison)

Maestro(s)

Un film de Bruno Chiche

Synopsis

Chez les Dumar, on est chefs d'orchestre de père en fils : François achève une longue et brillante carrière internationale tandis que Denis vient de remporter une énième Victoire de la Musique Classique. Quand François apprend qu'il a été choisi pour diriger la Scala, son rêve ultime, son Graal, il n'en croit pas ses oreilles. D'abord comblé pour son père, Denis déchante vite lorsqu'il découvre qu'en réalité c'est lui qui a été choisi pour aller à Milan…

Nous nous sommes régalés avec ce film où la musique est très présente.
Sur trois générations les relations pères fils ne sont pas toujours idéales… Incompréhension entre un père (François) et son fils (Denis), tous les deux chefs d’orchestre. Manque de dialogue, mais une passion commune. 

En revanche une belle complicité entre Denis et Mathieu. Si Mathieu est un bon musicien, il se destine à devenir cuisinier.
Une interprétation magistrale, des acteurs excellents, et Mozart !
Pas de temps morts, 87 minutes intenses.

Distribution :

Yvan Attal Rôle : Denis, Pierre Arditi : François
Miou-Miou : Hélène Dumar, Caroline Anglade : Virginie, 

Pascale Arbillot : Jeanne, Nils Othenin-Girard : Mathieu
André Marcon : Alexandre Mayer, Caterina Murino : Rebecca
Antoine : Benoît Moret, Carla : Valentina Vandelli.

Butternut au riz et noisettes

Le nom français « Doubeurre » évoque le goût de cette courge, 

en particulier le velouté que sa texture permet d'obtenir en cuisine.

Parfois appelée courge cacahuète en raison de sa forme, courge butternut 

ou plus simplement butternut, c'est un cultivar de courge musquée, 

une plante de la famille des cucurbitacées.

Le nom anglais butternut (traduction de « courge noix de beurre ») lui aurait été donné par 

Charles A. Leggett, créateur de cette variété en 1944, il lui trouvait la tendreté du beurre et 

la douceur des fruits à coque. (source Wikipédia).

Ingrédients :

-1 butternut 

-1 oignon

-100 g de riz

-30 g de noisettes concassées

-1 pincée de curry

-Ciboulette

-Crème liquide

-Sauce soja 

Peler et couper les courges en gros cubes. 

Les cuire à la vapeur une dizaines de minutes.

Cuire le riz.

 De préférence bio de Camargue!

Faire revenir l'oignon émincé finement pendant 5 min 

puis ajouter la pulpe de la courge 5 min de plus.

Saler avec la sauce soja, poivrer et ajouter le curry.

Pendant ce temps!

Embaucher un gentil mari pour 

Casser les noisettes

Concasser les noisettes

Hors du feu, mélanger avec le riz cuit, 

la ciboulette émincée, et les noisettes concassées.

Servir sans attendre.

Les amandiers

Un film de Valéria Bruni Tedeschi

 Synopsis

Fin des années 80, Stella, Etienne, Adèle et toute la troupe ont vingt ans. Ils passent le concours d'entrée de la célèbre école créée par Patrice Chéreau et Pierre Romans au théâtre des Amandiers de Nanterre. Lancés à pleine vitesse dans la vie, la passion, le jeu, l'amour, ensemble ils vont vivre le tournant de leur vie mais aussi leurs premières grandes tragédies.

Avant même la polémique qu’il a suscitée, nous avions décidé d’aller voir ce film.
Le film est distribué au compte-goutte, et une seule séance, jeudi 1 décembre, à midi, au Sémaphore de Nîmes.
Deux bonnes surprises, le parking gratuit et les billets moins chers à la séance de midi !

Nous nous sommes régalés, les années 80 sont très bien décrites. Libertés des mœurs, tabac (j’ai pensé  "Mais ils vont tous avoir le cancer") et drogues. Et le sida qui fait son apparition !
Nous avons eu cette même réaction : Etienne nous a fait penser à Patrick Dewaere, torturé et si bel acteur… D’autres personnages nous ont paru inspirés par des comédiens de l’époque, devenus célèbres depuis.
C’est un film que nous avons aimé, qui a donné lieu à une belle discussion, notre interprétation de la fin étant différente.
Les amandiers, une école qui apprend aux élèves à donner le meilleur pour sublimer leurs rôles.

Nous avons lu le communiqué du distributeur, dont voici un extrait :
« Les Amandiers est une œuvre collective. Par exemple, deux des jeunes comédiennes sont nommées parmi les révélations aux César pour le fruit de leur travail. Il nous semblerait normal que ce film puisse poursuivre sa vie en salles.
Mais sachez que face à cette situation, nous comprenons et respectons toutes les positions et décisions que vous prendrez quant à l'exploitation du film dans votre salle. Cette décision appartient à chacun d'entre vous. »

Nous ne cautionnons pas les abus sexuels, de quelques sortes qu’ils soient. Si Sofianne Bennacer est traduit en justice, il rendra compte des faits qui lui sont reprochés devant un tribunal. Nous n’avons pas à le condamner sans rien connaitre du dossier, ni à suivre une vindicte populaire. N’oublions pas qu’un film est une œuvre collective. C'est un bon film, avec de magnifiques acteurs, et il serait dommage de se priver de ce spectacle.

Distribution : 

Nadia Tereszkiewicz : Stella, Sofiane Bennacer : Etienne
Louis Garrel : Patrice Chéreau, Micha Lescot : Pierre Romans
Clara Bretheau (Adèle) Noham Edje (Franck), Vassili Schneider (Victor)Eva Danino (Claire), 

Liv Henneguier, Baptiste Carrion-Weiss, Léna Garrel, Sarah Henochsberg, Oscar Lesage
Alexia Chardard, Suzanne Lindon, Franck Demules, Isabelle Renauld, Sandra Nkaké, Bernard Nissile