Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

jeudi 26 février 2015

Le dernier loup


Un film de Jean-Jacques ANNAUD

Synopsis

1969. Chen Zhen, un jeune étudiant originaire de Pékin, est envoyé en Mongolie-Intérieure afin d’éduquer une tribu de bergers nomades. Mais c’est véritablement Chen qui a beaucoup à apprendre – sur la vie dans cette contrée infinie, hostile et vertigineuse, sur la notion de communauté, de liberté et de responsabilité, et sur la créature la plus crainte et vénérée des steppes – le loup. Séduit par le lien complexe et quasi mystique entre ces créatures sacrées et les bergers, il capture un louveteau afin de l’apprivoiser. Mais la relation naissante entre l’homme et l’animal – ainsi que le mode de vie traditionnel de la tribu, et l’avenir de la terre elle-même – est menacée lorsqu’un représentant régional de l'autorité centrale décide par tous les moyens d’éliminer les loups de cette région.

C'est le film que je ne voulais pas rater, après "L'ours", après "Deux frères", comment laisser passer un film où tout le talent de Jean-Jacques Annaud doit s'exprimer.
"Le Dernier loup" est inspiré du livre "Le Totem du Loup" publié en 2004 par Jiang Rong.
Égal à lui même, Annaud nous raconte l'histoire de Chen Zhen -Feng Shaofeng-. Il fait parti de ces "instruits" que la Chine de Mao a envoyés aux fins fonds de ses provinces pour alphabétiser le peuple.
Heureux, il arrive en Mongolie et découvre qu'il a autant à apprendre qu'à donner. Il vivra au coeur de la tribu et recevra l'enseignement de Bilig -Basen Zhabu- le chef de la tribu.
Contre l'avis de Bilig, il adopte un louveteau, qu'il appelle "Petit-loup".
Entre les paysages superbes, les légendes et les hordes d'animaux sauvages Jean-Jacques Annaud nous entraine dans une aventure gouvernée par la nature. Tour à tour sauvage et magnifique, féérique et dramatique, la steppe nous envoute. 
De très belles prises de vue, des animaux magnifiques, des paysages à couper le souffle, une histoire humaine, des hommes et des femmes qui se découvrent, s'aiment et se perdent. Nous avons été enchantés par ce moment hors du temps. 

dimanche 22 février 2015

Pourquoi ai-je décidé…

Pourquoi ai-je décidé, en ce début d'année d'écrire régulièrement et de publier sur ce blog, en plus de mes "échappées", ce qui me passait par la tête?
Drôle d'idée! Je ne suis pas du genre à parler sans fin de la pluie, du beau temps ni du vent qui, s'il chasse les nuages nous glace jusqu'aux os! Je n'ai pas ce talent là.
J'ai parfois entendu dire que le quotidien pouvait tuer…mais il aide à vivre. Refaire pour la cent et unième fois la même chose, c'est aussi s'accrocher à notre existence.
Et je me retrouve devant cette page blanche, bien sûr, vous la lisez bleue, mais à sa création elle est désespérément blanche, blanche comme ces nuits d'insomnies, blanche comme la neige qui embellie nos paysages d'hiver… et je jette pêle-mêle tout ce qui me passe par la tête.
J'aime écrire, mais de préférence quand j'ai quelque chose à écrire, quand j'ai matière à écrire, mais écrire sur mon absence d'imagination…pas facile! Quand on a rien à dire, il vaut mieux se taire…Mais j'ai tant de choses à dire…tant d'idées parfois passent par mon esprit, puis s'envolent avant que j'ai eu le temps de les attraper, de les apprivoiser… elles s'envolent comme les flocons de neige, et s'évaporent à peine au sol.

mardi 10 février 2015

Un week-end à Caremeau

Faut pas croire qu'on manque d'imagination, ni même d'activités, et le dimanche 8 nous avions prévu une petite sortie hivernale bien agréable.
Mais voilà, le vendredi soir, sans prévenir, des douleurs très fortes dans la poitrine, sans fièvre, sans maux de tête et sans accélération cardiaque… juste des nausées, et une fois le vide dans mon corps fait… ces douleurs, intenses, violentes…"— Ça va passer, t'inquiète-pas, je sais ce que c'est, c'est rien, lundi je prend rendez-vous chez le docteur, promis…."   "—Fait le 15, ça passe pas, j'ai trop mal…"
Ils sont arrivés, comme dans un rêve, ces beaux jeunes gens, avec leurs appareils, ils ont posés des questions, mon mari, livide au fond de la chambre répondait, moi je tentais de leur expliquer mes douleurs. Deux jeunes femmes sont arrivées, décidément je n'avais jamais reçu autant de monde dans cette pièce, … Prise de sang, Electrocardiogramme—rien, un bon point— Scanner—Ha! regarde le beau calcul là tu vois!! (à parce que le calcul c'est plus en primaire maintenant!!!)—On l'emmène… branle-bas de combat…chaise roulante, mon mari me jette une robe de chambre et me voilà sans plus de façon allongée dans leur ambulance.
Ne croyez pas qu'elles sont confortables, les ambulances, non pas, toutes les bosses, tous les nids de poules et autres accidents de la route résonnent dans le corps. Les nausées reviennent accentuées par les secousses. Et pourtant comme elle est gentille la petite infirmière qui tente de me changer les idées. mais une dizaine de kilomètres, dur dur.
Arrivée aux urgences, en grande pompes et ping-pong, sortie du véhicule. Mais comment a-t-il fait, mon homme pour être là en même temps que nous, sans les "ping-pong"!!!
Un par un, ils sont venus me saluer et me souhaiter bon courage, le médecin et l'infirmière sont restées pour expliquer mon cas…
Le brancard et les perfusions restent dans le couloir, partout autour de moi des gens souffrent, mon mari me tient la main et malgré moi je suis rassurée…je lui dis quand même, "il faudra au moins aller me chercher des chaussures, pour quand je vais sortir, et un manteau aussi". J'étais en pyjama avec seulement de grosses chaussettes et ma robe de chambre.
Des examens, à chacun son tour! Des infirmières et infirmiers, des docteurs, des brancardiers, des gens passent autour de moi. Une vraie fourmilière ou chacun sait exactement ce qu'il doit faire, pas de précipitations mais une efficacité réelle. Parfois l'un d'entre-eux s'arrête pour m'expliquer où en est mon dossier. Je suis emmenée dans une salle en attente de chambre, je demande à mon mari de rentrer se coucher, il doit être 4 ou 5 heure de matin, et de revenir avec quelques vêtements plus tard dans la journée.
Vous serez mieux dans un lit et un brancardier me prend en charge et pousse, pousse le brancard. —Mais combien de kilomètres faites vous par jour? ça à l'air d'être un vrai labyrinthe ici et ces couloirs sont interminables. Et chemin faisant il m'explique un peu de son métier. Le trajet est long, le mal du "transport en brancard" me prend et il me fournit un"haricot"!
Je ne peux vraiment pas dire que le lit fut très confortable, et je ne le quitterai plus que pour aller au bloc.
Il y a eu un moment charmant, c'était l'anniversaire d'une jeune patiente et ses amies sont venues et lui ont chanté, en canon s'il vous plait, un magnifique "joyeux anniversaire". Je n'ai pas pu me lever pour savoir qui était la malade, ni de quoi elle souffrait, je préfère croire qu'elle n'avait rien de grave et que ce fut pour elle un grand moment de bonheur.
Dans la valise mon mari avait rangé le pantalon que je voulais, mais aussi tout le linge sale que j'avais plié et rangé dans la salle de bain pour le nettoyage hebdomadaire, "Le mystère Fulcanelli" que j'étais en train de lire, ma liseuse, et ma brosse à dent.
Le personnel, infirmiers, aide-soignant et préposés au ménage étaient tous super. Je me suis fait gronder parce que je n'avais pas appelé quand je souffrais "—On est quand même un peu là pour ça!".

Bon d'accord, je n'étais pas dans un club de luxe, le lit n'était pas confortable, mais le service était impeccable et les intervenants charmants.
Faut pas croire qu'on manque d'imagination, ni même d'activités!