Mais voilà, le vendredi soir, sans prévenir, des douleurs très fortes dans la poitrine, sans fièvre, sans maux de tête et sans accélération cardiaque… juste des nausées, et une fois le vide dans mon corps fait… ces douleurs, intenses, violentes…"— Ça va passer, t'inquiète-pas, je sais ce que c'est, c'est rien, lundi je prend rendez-vous chez le docteur, promis…." "—Fait le 15, ça passe pas, j'ai trop mal…"
Ils sont arrivés, comme dans un rêve, ces beaux jeunes gens, avec leurs appareils, ils ont posés des questions, mon mari, livide au fond de la chambre répondait, moi je tentais de leur expliquer mes douleurs. Deux jeunes femmes sont arrivées, décidément je n'avais jamais reçu autant de monde dans cette pièce, … Prise de sang, Electrocardiogramme—rien, un bon point— Scanner—Ha! regarde le beau calcul là tu vois!! (à parce que le calcul c'est plus en primaire maintenant!!!)—On l'emmène… branle-bas de combat…chaise roulante, mon mari me jette une robe de chambre et me voilà sans plus de façon allongée dans leur ambulance.
Ne croyez pas qu'elles sont confortables, les ambulances, non pas, toutes les bosses, tous les nids de poules et autres accidents de la route résonnent dans le corps. Les nausées reviennent accentuées par les secousses. Et pourtant comme elle est gentille la petite infirmière qui tente de me changer les idées. mais une dizaine de kilomètres, dur dur.
Arrivée aux urgences, en grande pompes et ping-pong, sortie du véhicule. Mais comment a-t-il fait, mon homme pour être là en même temps que nous, sans les "ping-pong"!!!
Un par un, ils sont venus me saluer et me souhaiter bon courage, le médecin et l'infirmière sont restées pour expliquer mon cas…
Le brancard et les perfusions restent dans le couloir, partout autour de moi des gens souffrent, mon mari me tient la main et malgré moi je suis rassurée…je lui dis quand même, "il faudra au moins aller me chercher des chaussures, pour quand je vais sortir, et un manteau aussi". J'étais en pyjama avec seulement de grosses chaussettes et ma robe de chambre.
Des examens, à chacun son tour! Des infirmières et infirmiers, des docteurs, des brancardiers, des gens passent autour de moi. Une vraie fourmilière ou chacun sait exactement ce qu'il doit faire, pas de précipitations mais une efficacité réelle. Parfois l'un d'entre-eux s'arrête pour m'expliquer où en est mon dossier. Je suis emmenée dans une salle en attente de chambre, je demande à mon mari de rentrer se coucher, il doit être 4 ou 5 heure de matin, et de revenir avec quelques vêtements plus tard dans la journée.
—Vous serez mieux dans un lit et un brancardier me prend en charge et pousse, pousse le brancard. —Mais combien de kilomètres faites vous par jour? ça à l'air d'être un vrai labyrinthe ici et ces couloirs sont interminables. Et chemin faisant il m'explique un peu de son métier. Le trajet est long, le mal du "transport en brancard" me prend et il me fournit un"haricot"!
Je ne peux vraiment pas dire que le lit fut très confortable, et je ne le quitterai plus que pour aller au bloc.
Il y a eu un moment charmant, c'était l'anniversaire d'une jeune patiente et ses amies sont venues et lui ont chanté, en canon s'il vous plait, un magnifique "joyeux anniversaire". Je n'ai pas pu me lever pour savoir qui était la malade, ni de quoi elle souffrait, je préfère croire qu'elle n'avait rien de grave et que ce fut pour elle un grand moment de bonheur.
Dans la valise mon mari avait rangé le pantalon que je voulais, mais aussi tout le linge sale que j'avais plié et rangé dans la salle de bain pour le nettoyage hebdomadaire, "Le mystère Fulcanelli" que j'étais en train de lire, ma liseuse, et ma brosse à dent.
Le personnel, infirmiers, aide-soignant et préposés au ménage étaient tous super. Je me suis fait gronder parce que je n'avais pas appelé quand je souffrais "—On est quand même un peu là pour ça!".
Bon d'accord, je n'étais pas dans un club de luxe, le lit n'était pas confortable, mais le service était impeccable et les intervenants charmants.
Faut pas croire qu'on manque d'imagination, ni même d'activités!
Arrivée aux urgences, en grande pompes et ping-pong, sortie du véhicule. Mais comment a-t-il fait, mon homme pour être là en même temps que nous, sans les "ping-pong"!!!
Un par un, ils sont venus me saluer et me souhaiter bon courage, le médecin et l'infirmière sont restées pour expliquer mon cas…
Le brancard et les perfusions restent dans le couloir, partout autour de moi des gens souffrent, mon mari me tient la main et malgré moi je suis rassurée…je lui dis quand même, "il faudra au moins aller me chercher des chaussures, pour quand je vais sortir, et un manteau aussi". J'étais en pyjama avec seulement de grosses chaussettes et ma robe de chambre.
Des examens, à chacun son tour! Des infirmières et infirmiers, des docteurs, des brancardiers, des gens passent autour de moi. Une vraie fourmilière ou chacun sait exactement ce qu'il doit faire, pas de précipitations mais une efficacité réelle. Parfois l'un d'entre-eux s'arrête pour m'expliquer où en est mon dossier. Je suis emmenée dans une salle en attente de chambre, je demande à mon mari de rentrer se coucher, il doit être 4 ou 5 heure de matin, et de revenir avec quelques vêtements plus tard dans la journée.
—Vous serez mieux dans un lit et un brancardier me prend en charge et pousse, pousse le brancard. —Mais combien de kilomètres faites vous par jour? ça à l'air d'être un vrai labyrinthe ici et ces couloirs sont interminables. Et chemin faisant il m'explique un peu de son métier. Le trajet est long, le mal du "transport en brancard" me prend et il me fournit un"haricot"!
Je ne peux vraiment pas dire que le lit fut très confortable, et je ne le quitterai plus que pour aller au bloc.
Il y a eu un moment charmant, c'était l'anniversaire d'une jeune patiente et ses amies sont venues et lui ont chanté, en canon s'il vous plait, un magnifique "joyeux anniversaire". Je n'ai pas pu me lever pour savoir qui était la malade, ni de quoi elle souffrait, je préfère croire qu'elle n'avait rien de grave et que ce fut pour elle un grand moment de bonheur.
Dans la valise mon mari avait rangé le pantalon que je voulais, mais aussi tout le linge sale que j'avais plié et rangé dans la salle de bain pour le nettoyage hebdomadaire, "Le mystère Fulcanelli" que j'étais en train de lire, ma liseuse, et ma brosse à dent.
Le personnel, infirmiers, aide-soignant et préposés au ménage étaient tous super. Je me suis fait gronder parce que je n'avais pas appelé quand je souffrais "—On est quand même un peu là pour ça!".
Bon d'accord, je n'étais pas dans un club de luxe, le lit n'était pas confortable, mais le service était impeccable et les intervenants charmants.
Faut pas croire qu'on manque d'imagination, ni même d'activités!
Comme tu nous racontes bien cette sortie du week-end!!!
RépondreSupprimerMerci ma puce.
Supprimer