La voilà enfin cette ville de Bourges, qui fut un temps seulement capitale de France, et que "Le grand Coeur" de Jean-Christophe Rufin m' a donnée envie de visiter.
Dès notre arrivée, quelle chance! C' était une soirée "Nuits de Lumières".
Nous sommes partis du Jardin de l' Archevêché, (superbe roseraie d' ailleurs) où nous avons assisté à une première projection de l' histoire de la ville. Puis nous avons suivi des lanternes "Bleues" afin de faire un circuit dans le vieux Bourges. Nous avons fait le tour de la cathédrale et descendu la rue Molière. Une nouvelle projection l' "Hôtel Lallemant"(musée), nous avons poursuivis jusqu'au "Couvent des Augustins". A chaque escale bien sûr des projections sur les murs (extérieurs ou dans les cours) des sites visités. L' "Hôtel des Echevins" puis la façade du "Palais Jacques Coeur" avant de prendre la rue "Porte Jaune" pour revenir à la cathédrale.
Le lendemain, nous avons déambulé dans les rues de la vieille ville, cité moyenâgeuse, maisons à colombages.
L' incendie de "la Madeleine" qui détruisit une grande partie de la ville en 1487 a changé les constructions afin de diminuer les risques de propagation du feu. Les maisons ont des murs mieux alignés que dans d' autres villes médiévales que nous avons visitées. Des murs anti-feu traversent de part en part certaines maisons.
La cathédrale, première construite en France, dédiée à Saint Etienne est de toute beauté et aussi grande que Notre Dame de Paris. Sa crypte , qui n' en est pas vraiment une, vaut bien le détour et notre guide, plutôt sympathique nous a beaucoup appris sur ce lieu.
Mais en réalité si je suis venue à Bourges, c' est pour le palais Jacques Coeur... Alors, le reste, certes c' est beau...Mais mon truc c'est le grand Jacques, (et là pas le belge).
Ce palais dont Rufin nous parle dans son livre est une résidence privée de toute beauté.
Nous avons pris des photos des maquettes.
Au détour des salles nous avons découverts des gargouilles certainement en restauration, celle-ci nous a fait penser au "Cri" de Munch.
Ce vitrail évoquant la flotte de Jacques Coeur, seul vitrail profane de cette époque existant en France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire