Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

mercredi 26 janvier 2022

Patrick Timsit - Adieu, peut-être … Merci, c'est sûr!

Entre Timsit et ma famille c’est une longue histoire. Tous adoraient "Timsit", riaient avec lui, le trouvaient génial, je détestais.
Pas lui à proprement parler, mais son humour.

Lorsqu’il est passé à Nîmes dans les années 90, j’ai offert à mes enfants encore ados, deux places, histoire de montrer sans doute que j’étais ouverte d’esprit, (mais pas au point d’y aller aussi!).
Ils ont été enchantés, ils s’en souviennent encore avec émotion. En parlent parfois et rient toujours!
Le temps a passé (las le temps non, mais nous nous en allons !) et Timsit revient pour un 
« Adieu, peut-être … Merci, c’est sûr! ».

Il me vient à l’esprit que je ne peux pas manquer ce spectacle… J’achète deux places pour ma fille et mon gendre (Montgeron 5 février prochain), deux places pour mon mari et moi à Uzès (le 25 janvier). Nous habitons à une quarantaine de kilomètres tout de même.
Timsit dans cette tournée ne passe pas à Bergerac, et mon fils ne peut plus voyager… Je scruterai ses prochaines tournées… parce que le "peut-être" me parle plus que l’ "adieu"!

C'est à  L'Ombrière - (Centre culturel d'Uzès), une salle de 500 places que nous avons assisté à son spectacle.
— Alors ? Tu as aimé ? Me dit mon mari, fan de la première heure.
— Ben c’est du Timsit !
— Oui, mais tu as ri plus que moi !

Exact, j’ai ri, je suis bon public. Je vais au théâtre toujours détendue, avec l’idée de passer un bon moment. Parfois j’ai le stress du spectateur, peur que l’acteur oublie son texte, tombe…

J’ai passé une excellente soirée, j’ai sans doute changé, parce que Timsit est resté égal à lui-même. Quant à mon mari, fan de la première heure il n'a pas changé, ou presque! 
Comme Timsit, il a perdu ses cheveux, pris du poids … 

Synopsis :

Article source : Olympia Production
Texte : Jean-François Halin, Patrick Timsit, Mise en scène : Etienne de Balasy 

« Les adieux c’est comme les séparations, c’est celui qui prend la décision qui ne souffre pas… enfin qui souffre moins. »
« Y a pas d'arnaque ! On se sépare... Vous êtes trop bien pour moi. Je ne vous mérite pas. »
« Cela fait 25 ans qu’on se fréquente, je n’allais pas vous quitter par SMS. ».

2015, triomphe au Rond-Point : Patrick Timsit fait honneur au « rire de résistance » et ne recule devant aucun brûlot de la société - migrants, néonazis ou handicapés… Il revient avec malice jouer les « cons de service ». Il fait rire avec tout ce qui fait mal. Il ne lâche pas ses proies, en appétit toujours de ce qui pourrait déranger le plus. Enfant d’Alger et d’une famille de maroquiniers, agent immobilier avant de connaître le succès avec La Crise ; Un Indien dans la ville ; Pédale douce ; Le Cousin ou Stars 80, il écrit, réalise, aussi. Regard social, œil narquois, il se fait le trublion d’une société engluée dans un politiquement correct plus visqueux que jamais, plonge dans les marécages de la bien-pensance, et ça éclabousse, joyeusement, d’un rire vaccin. Aujourd’hui Patrick Timsit nous fait ses adieux. Il est le seul à y croire. 

Mon mari devant L'Ombrière à Uzès.


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