Nomadland

Un film de Chloé Zhao

Synopsis

Après l’effondrement économique de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Fern décide de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade des temps modernes, en rupture avec les standards de la société actuelle. De vrais nomades incarnent les camarades et mentors de Fern et l’accompagnent dans sa découverte des vastes étendues de l’Ouest américain

Pourquoi ce film:

J'aime les films, les romans "route".

C'est toujours l'occasion pour le héros de rencontrer des personnages, des paysages, des coutumes et cultures différents. C'est l'occasion souvent d'ouverture d'esprit.

Nomadland me fait de l'oeil depuis que j'ai vu une promo. 

Difficile d'accès, en version originale sous titrée, diffusé uniquement dans les cinémas d'art et d'essai, il fallait donc aller au Sémaphore à Nimes. Les différentes restrictions et le couvre-feu n'ont pas facilité notre sortie, et j'ai bien cru que je ne le verrai jamais!

La distribution:

Frances McDormand : Fern
David Strathairn : Dave
Peter Spears : Peter

Melissa Smith: Dolly la soeur de Fern

Dans leur propre rôle:
Linda May : Linda,   Charlene Swankie : Swankie,  Angela Reyes : Angela,   Bob Wells : Bob   

Gay De Forest : Gay   Patricia Grier : Patty,   Carl R. Hughes : Carl,   Douglas G. Soul : Doug
Ryan Aquino : Ryan,   Teresa Buchanan : Teresa,   Linda May : Linda,   

Charlene Swankie : Swankie,   Angela Reyes : Angela,    Bob Wells : Bob

Mon avis sur le film:

Nous sommes très loin de cette image de l’Amérique où tout serait possible, très loin des standards de beauté, de richesse, d’influenceurs. Ces nouveaux nomades arrivés après des revers de fortunes (en réalité des gens non fortunés mais vivant de leur travail), des fermetures d’usines, des villes vidées de leurs habitants, rayées de la carte sans plus d’émotion, jetés dans une vie d’errance pour aller de petits boulots sous-payés chez Amazon aux récoltes de betteraves… 
Comme elle est digne et courageuse Fern, cette veuve sans enfant tellement bien incarnée par une Frances McDormand sans artifice et très justement oscarisée. C’est une communauté particulièrement solidaire.
J’ai trouvé l’héroïne superbe. Elle garde malgré son immense solitude l’amour pour son mari défunt. Elle n’est pas encore prête à s’engager, à recommencer avec un nouveau compagnon.

Des sourires malgré tout, un peu de poésie aussi.

Quel bon moment nous avons partagé mon mari et moi. Malgré le sujet dur, nous avons passé un excellent après-midi, suivi d’une crêpe et d'un verre dans le centre de Nîmes.