Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

dimanche 12 octobre 2014

Nos rencontres en Irlande.

L’Irlande, c’est aussi et surtout des irlandais.
Un peuple sympathique à l’histoire fascinante.
Des invasions diverses, des luttes pour conserver leur identité nationale, leur culte et leur langue.

Nous avons compris très vite qu’il nous faudrait parler anglais…
Les irlandais parlent irlandais, bien sûr, l’anglais sans problème, mais beaucoup moins le français.
Aux réceptions des hôtels, en tout cas, pas un mot de français…Parfois certains faisaient l’effort, mais constatant que mon mari comprenait et répondait, ils continuaient en anglais…Alors je devais faire appel à mes vieux souvenirs scolaires, à un anglais de lycée trop souvent négligé.


Mais nous avons rencontré aussi des irlandais heureux de nous parler français…
Ainsi à ce bureau de poste ou le receveur m’a gentiment répondu… « Hooo…pour la Fraaance, je peux vous vendre un carnet de dix timbres…it’s OK… » me dit-il en me montrant le carnet…Je ne suis pas entré dans le débat, « Je n’en veux que cinq », j’ai juste dit dans ma langue natale: « super, c’est ok, merci beaucoup »

Le guichetier du musée de Limerick aussi parlait plutôt un bon français. Accueillant lui aussi, nous donnant des audio-guides programmés en français.

Mais si peu d’entre-eux parlaient notre langue, ce qui d’ailleurs me parait normal, tous avaient le sourire. Tous répondaient en nous parlant lentement, n’hésitant pas à s’exprimer par gestes.

Mon mari c’est adressé à ce jeune homme pour savoir à quelle course cycliste nous assistions.
Tout en disant la position à chaque coureur qui passait, il a gentiment répondu, avec un très fort accent irlandais, en parlant trop vite pour que nous puissions tout comprendre…Mais on a saisi l’essentiel, il s’agissait d’une course de la vallée ouverte à tous les âges et tous les sexes….


Et puis il y a les pubs…dès que vous entrez, tout le monde répond à votre salut…Sympa de se trouver comme chez soi.




 « —Ce soir ici musique!— Super! musique celte???—ya ya!! »
Alors nous sommes restés pour notre première soirée.
(La musique celte c’était le pub d’à côté.)
Nous avons assisté à un concert de ballades irlandaises reprises en choeur par les spectateurs et entrecoupé de sketchs comiques.
Bon honnêtement je n’ai pas tout compris…mais quand même une histoire a attiré mon attention:
«Un allemand, un français et un irlandais achètent des condoms,
l’allemand achète une boite de 6, un pour le lundi, un le mardi, un le mercredi, un le jeudi, un vendredi et un samedi…le français une boite de 8,  un pour le lundi, un le mardi, un le mercredi, un le jeudi, un vendredi et un samedi…et twoo for sunday… mais l’irlandais achète une boite de 12… un pour janvier, un pour février, un pour mars… »
Et la salle de rire aux éclats, se moquant d’elle même.

Nous sommes tombé, à Limerick sur un groupe de touristes venant d’Angleterre, Certains d’entre-eux découvraient comme nous l’ Irlande et nous avons échangé (de façon succincte, mais non moins chaleureuse) nos impressions.
Puis repas faisant, bières aidant, les tables se sont rapprochées, un chanteur s’ est installé et les anglais se sont mis à danser.
Nous avons eu droit à un concert, chansons des années soixante dix à quatre-vingt.
Un homme arrive et salue tout le monde en serrant la main, Pierre lui tend la sienne et discute avec lui, jusque’ à ce que tout le monde éclate de rire et que l’homme s’aperçoive que Pierre ne faisait pas parti du groupe.
Enfin, mon mari s’adresse à une des anglaises en lui disant en anglais, « Nous on attend les chansons françaises » , elle se retourne vers un des membres du groupe et l’envoie parler au chanteur; il revient et nous dit: « Il connait pas de chansons françaises, mais moi si -frère jaques, frères Jacques…dormez-vous, dormez-vous- » et tout le monde de rire.
La soirée continue, fatigués nous décidons de nous retirer…Pierre se tourne vers une de nos charmante anglaise et lui dit:
 « —Maintenant on est content, il a chanté deux chansons françaises, on va se coucher contents
    —deux? Lesquelles…
    — Yellow river (l’Amérique) de Jo Dassin et Houahouahoua (vanina) de Dave
    — c’est vrai… c’est français??? »
Mon tendre époux a répondu « bien sûr », je ne suis pas aussi certaine que lui de l’origine des chansons, mais c’est sur cette note de bonne humeur que nous avons quitté le salle, avec des étoiles pleins les yeux et le coeur en fête.


Nous avons bien évidement, au cours de notre périple rencontré d’autres personnages haut en couleur et représentant avec beaucoup de gentillesse la verte Irlande.
Nous garderons le souvenir d’un très beau pays et d’habitants charmants.

À suivre: notre retour

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