Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

lundi 13 octobre 2014

Mercredi 8 octobre 2014 : Le retour.


Notre voyage s’achève, la dernière nuit à Dublin, la voiture rendue nous avons arpenté le hall de l’aéroport.
Nos dernières cartes postales postées, la frontière passée et la zone « duty free » traversée, nous nous installons dans la zone d’embarquement…Je finis « Dolfi et Marilyn » et je décide d’entamer « L’envol des anges », je trouve le titre prédestiné!

Lorsque nous sommes arrivés en Irlande, nous n’avons pas pu programmer notre téléphone pour recevoir ou donner des appels…Nous nous sommes donc retrouvé complètement isolés de notre famille…Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous voilà tous les deux seuls, comme il y a presque quarante ans, quand nous partions sans nous soucier d’autre chose que de nous. Finalement, nous avons pour ce séjour laissé tous nos soucis et toutes nos angoisses.
Nous voilà à Charles de Gaulle, je peux enfin contacter ma fille et savoir que tout va bien…huit jours, c’était pas la fin du monde, mais je suis soulagée.
Nous n’avons plus qu’à patienter et attendre le vol pour Montpellier. Je lis mon Connelly, Pierre lui doit certainement faire une belote sur  le téléphone…
J’entend du bruit et je lève les yeux…Je croise le regard de Juliette Gréco, elle me sourit et s’assoie un peu plus loin…je dis à mon mari « C’est Gréco », « oui » puis je l’entend parler, elle n’était pas seule … si j’avais eu le moindre doute, là je n’en avais plus aucun.
Les plus jeunes ne doivent pas se souvenir, j’étais encore une petite fille alors qu’elle arpentait les couloirs du Louvre en Belphégor, lorsqu’elle interprétait de sa voix si particulière « Si tu t’imagines » ou encore « Jolie môme ».
Toute de noir vêtue, avec toujours la même coupe de cheveu, peu maquillée, j’ai trouvé dans le regard de cette dame de 87 ans toute la malice de la grande star qu’elle fut.
Mon mari me glisse à l’oreille « Déshabillez-moi… » et nous embarquons.

Voilà une bien agréable façon de finir notre voyage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire